Avec des prix immobilier attractifs à moins de 350 km de six capitales, Lille est devenue une porte ouverte sur l’Europe.
Lille semble relativement préservée de la folie haussière qui s’est abattue en 2010 sur les grandes villes de l’hexagone. Selon les derniers chiffres publiés par l’ensemble des indicateurs, Paris a été frappée de plein fouet par l’hystérie avec une augmentation d’environ 15% sur an, mais Lille, bien plus modeste, affiche une hausse de 2,5% seulement selon Seloger.com.
Il cependant s’agit là d’une moyenne des prix immobilier à Lille. Le coût des petites surfaces a peu évolué, notamment grâce aux investissements des parents d’étudiants. La ville tire en effet en grande partie son dynamisme de la présence d’universités réputées et de grandes écoles.
En revanche, les maisons bourgeoises s’affichent en net recul selon la Chambre des notaires ; -5,3% sur an avec un prix médian de 156.250 €.
Selon la VieImmo.com, le quartier Vauban attire les investisseurs et les étudiants car est idéalement situé entre le centre ville, le bois de Boulogne, le port fluvial et les écoles supérieures.
Un projet pour plus de mixité
Le quartier Lille-Sud lui, avait besoin de redorer son blason. La municipalité a donc investit 300 ME dans un vaste projet immobilier baptisé « Fleurs de Lille ». Sur une ancienne friche industrielle, 4 immeubles collectifs mixant appartements et logements sociaux et 2 immeubles de bureaux devraient tous être sortis de terre d’ici fin 2011.
Entre bureaux et logements sociaux, 62 maisons individuelles seront construites sous la houlette d’une vingtaine d’architectes afin d’attirer des ménages plus aisés.
La première maison témoin a été inaugurée par Martine Aubry le 5 novembre 2010, fait 150 m2 et coûte 400.000 €.
Ce projet ambitieux affiche clairement une volonté de mixité sociale. Utopie ou ambition réalisable l’avenir tranchera, mais la réputation du quartier n’est pas encore des meilleures et pour l’instant, les acquéreurs ne se bousculent pas au portillon.
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