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La question qui tue...

Publié le 15 novembre 2010 par Allezlesbleus
La question qui tue...
Nous ne parlerons pas de Manon Simard, sa célébrité est désormais assurée. Nous avons plutôt envie de poser LA question, après avoir décanté toute l'action qui a gravité autour de nous ces derniers jours, en fait, la seule question à répondre dans toute l'affaire "mutinerie":
Qu'est ce qui est le plus important: L'équipe de football des Carabins ou le programme de football de l'Université de Montréal?
Particulièrement pour les gens habitués aux sports professionnels, ça peut sembler une question sémantique, mais en fait, c'est le cœur de la question. Lorsqu'on parle d'abolir le programme de football de l'UdM, elle devient incontournable.


L'équipe de foot des Carabins est composée des joueurs et entraineurs "actuels". Des personnes qui ont choisi les Carabins et qui se sont défoncées pour l'équipe, autant en temps qu'en dévouement personnel. Ce sont ceux qu'on applaudit ou qu'on critique, ce sont les acteurs et les réalisateurs de la pièce de théâtre. On a vu au cours du brouhaha qu'ils manifestent tous une solidarité que même Lech Walesa aurait appréciée, et surement bien au-delà que ce que les administrateurs avaient anticipé.


Le programme est un concept moins concret, il inclut ce à quoi un finissant collégial se commet, il inclut également la partie "staff" qui voit au bon fonctionnement de l'équipe proprement dite (administrateurs, instructeurs de position, vente, marketing, soigneurs, médecins, entraineurs physiques, "surveillant" académique et surement d'autres postes que nous ignorons l'existence), et ultimement, il DOIT inclure l'équipe. Il a également une dimension historique que "l'équipe" n'inclut pas. On n'est pas certain que les Carabins de la première cuvée (les Ader Aimable, Maxime Gagnier et autres Yves Bériault) soient enchantés du tourbillon dans laquelle leur programme se retrouve actuellement. Au théâtre, il comprendrait le producteur, les techniciens, les accessoiristes, les maquilleurs, etc... et inclurait les acteurs et le directeur. Un des rôles important du programme est de s'assurer de la pérennité de l'équipe.
L'affrontement entre les deux factions est évidemment malsain pour tous, à quelque part, c'est l'équivalent d'une guerre civile pour un pays. Nous espérons que le tout se dénoue cette semaine, d'une façon respectueuse pour tous, sinon S. Vleminckx risque de passer pour un devin...
Marketing- communication - des crédits supplémentaires pour les étudiants?
Lorsqu'on a vu notre La Presse samedi dernier, et que les 3 premières pages du cahier des Sports, dont la frontispice, et une chronique de R. Tremblay Simardophobique (le sport à la mode dans les médias) étaient consacrés à "l'affaire Carabins", une vérité nous est apparue:
Les étudiants avec leur conférence de presse de vendredi, de façon autodidacte, sans réelle organisation (firme de relation publique) derrière eux, ont su rallier les journalistes à leur cause et obtenir un exposure qui n'avait jamais été atteint auparavant par les Carabins, en jouant au football du moins.
De plus, les joueurs ont eu l'intelligence de ne jamais lancer l'ultimatum (une importante démotion en groupe), que tous attendaient pendant la conférence proprement dite. Ils l'ont plutôt fait de façon indirecte dans les rencontres individuelles avec les journalistes... Atteignant le même effet, sans se placer dans une position de non-retour... À titre de gars de marketing, on lève notre chapeau devant vous les gars! Nous, on croit l'UdM devrait vous donner une prime académique pour ce fait d'armes.


Une autre question qui tue...
La question qui tue... On vous a dit qu'on ne parlerait pas de Manon Simard, mais on a envie de parler de Réjean Tremblay...
Si jamais vous le rencontrez chez Lévêque, au Latini ou dans la loge à Me Aubut lors du prochain gala de boxe à Québec, nous aimerions que vous lui demandiez une autre "question qui tue":

Comment se fait-il que ses pairs chroniqueurs Bertrand Raymond, Yvon Pedneault, ou maintenant Marc DeFoy soient membre du temple de la renommée du hockey et que lui n'y soit pas?
Mise à jour: On avait dit qu'on attendait avec intérêt l'opinion d'un journaliste qu'on voit au CEPSUM et qui connait un peu les joueurs et coach Santerre, notre Mononque à perruche national, Ronald King, alors lisez son papier de ce matin, ça replace les pendules pas mal. L'avantage de connaître ce dont on parle...

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