La municipalité déshabille ses écoles des moyens confiés durant les dernières années et prend ses décisions sans aucune concertation avec les parents d’élève ou les directeurs d’école.
Nous appelons l’ensemble des parents élus, et par leur intermédiaire encore plus largement l’ensemble des parents, à nous réunir prochainement pour étudier l’ampleur du désengagement municipal.
Une salle a été demandée à la mairie pour le vendredi 19 novembre à 20 heures. Une confirmation sera envoyé tout prochainement.
Ci-dessous, notre déclaration sur le retrait de l’Atsem mise à disposition du groupe élémentaire Rousseau A et B :
« Suite à la décision de la municipalité de Chennevières de déplacer l’agent municipal mis à disposition des directeurs du groupe élémentaire, les parents ont bloqué la montée des enfants en classe jusqu’à 14h30 le vendredi 5 novembre.
Cette situation n’a pu avoir réalité que dans le refus du maire de venir rencontrer les parents élus directement à l’école. La seule réponse de la municipalité ce jour (ensoleillé) fût de dépêcher la police municipale et la police nationale. Ces présences policières prématurées n’ont eu pour effet que d’inquiéter les parents et les enfants patientant calmement devant l’entrée de l’école. Les parents ont su garder leur calme et tous les enfants ont pu être accueillis dans l’enceinte de l’école encadrés par l’ensemble des enseignants.
En début d’après-midi, le maire n’a su que convoquer dans son bureau l’agent municipal impliqué pour lui signifier son déplacement dès le lundi 8 novembre, et lui confirmer la suppression du poste à Rousseau.
Les parents occupants ont autorisé le retour des enseignants et des enfants en classe, dès 14h30. Les parents et enseignants ont su gérer la situation improvisée avec le plus de responsabilité possible. Certes, les enfants ont vécu une perturbation regrettable mais aucun accident ni incident ne sont à déplorer. L’attitude du maire est la seule cause du problème.
Les parents élus ont décidé d’appeler l’ensemble des parents à un rassemblement le samedi 6 matin pour un défilé vers la mairie par les rues de Chennevières.
Une centaine de personne s’est ainsi installée au pied de la mairie, sous la pluie, scandant le retour de l’agent déplacé sans ménagement. Le maire a reçu l’ensemble des parents élus et les deux directeurs du groupe élémentaire. Il lui a été présenté dans toutes ses dimensions le profond malaise que provoque sa décision unilatérale, en partant du manque de concertation avec les acteurs finaux que sont les directeurs et les parents, jusqu’au rôle essentiel de l’agent auprès des directeurs, des enfants et des parents, en passant par le statut ZEP des écoles, l’ancienneté de 30 ans de ce poste et la non équivalence de ce type d’intervention au niveau de l’Education Nationale.
Le maire n’a eu pour seule réponse : « c’est à l’Education Nationale de répondre à ce type d’intervention ». Selon lui, la commune ne serait que trop intervenue depuis de trop nombreuses années. Il a ainsi confirmé la suppression pure et simple du poste sur nos 2 écoles élémentaires et tenté de justifier que la mairie faisait déjà beaucoup de chose dans le domaine scolaire. Les directeurs ont su lui rappeler l’énorme difficulté de communication avec les services mairie, la difficulté d’organiser des sorties quand un seul car doit se partager avec toutes les autres activités municipales, le manque d’ouverture au programme culturel, les difficiles choix budgétaires imposés par la ville et l’absence quasi automatique de représentant de la municipalité au Conseil d’école. La suppression de ce poste va imposer aux écoles des délais de réponse plus longs aux parents, aux fournisseurs et dans l’organisation interne des écoles. Ce sont avant tout les enfants qui vont y perdre. Mais là-dessus, le maire reste muet. Nos pensées solidaires accompagnent toujours Sylvie R.