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"Pères et Mères" de Grand corps malade

Publié le 16 novembre 2010 par Kayounette


Depuis la nuit des temps l'histoire des pères et des mères prospèrent
Sans sommaire et sans faire d'impairs, j'énumère pêle-mêle, Pères Mères
Il y a des pères detestables et des mères héroiques
Il a des pères exemplaires et des merdiques
Il y a les mères un peu père et les pères maman
Il y a les pères interimaires et les permanent
Il y a les pères imaginaires et les pères fictions
Et puis les pères qui coopèrent à la perfection
Il y les pères sévères et les mercenaires
Les mères qui interdisent et les permissions
Y'a des pères nuls et des mères extra, or dix mères ne valent pas un père
Même si dix pères sans mère sont du-per (perdu) c'est clair
Y'a des pères et des beaux-pères comme des compères qui coopèrent
Oubliant les comères et les langues de vipère
Il y a les « re-mères » qui cherchent des repères
Refusant les pépères amorphes
Mais les pauvres se récupèrent les expers(ex-pères) du divorce
Il y a les pères outre-mère qui foutent les glandes à ma mère
Les pères primaires, les perfides, les personnels qui ont le mal de mère
Ceux qui laissent les mères vexent et les perplexes
Moi mon père et ma mère sont carément Hors-pairs
Et au milieu de ce récit
Je prends quelques secondes je tampère
Pour dire à mon père et à ma mère merci
Il y une mère candide et un père aimable
Il y une mère rigide et imperméable
Il y a des pères absent et des mères usées
Il y a des mères présentes et des perfusés
Il y a des mères choyées et des mères aimées
Il y a des pères fuyants et des périmés
Il y a la mère interessée et la mère ville
L'argent du père en péril face à la mercantil
Il y a les pensions alimentaires, les « pères credit »
Des pères du week end et des mercredi
Y'a des pères hyper-fort et des mères qui positivent
Ou les coups de blues qui perforent les mères sans pères-pectives
Mais si les persécutés, le père sait quitter
Et si la mère pleure c'est l'enfant qui perd
Mais si la mère tue l'amertume la magie s'eveille
Et au final qu'elle soit jeune ou vielle la mère veille (merveille)
Moi mon père et ma mère sont carément Hors-pairs
Et au milieu de ce récit
Je prends quelques secondes je tampère
Pour dire à mon père et à ma mère merci
Il y a les mères qui desespèrent à cause des amourettes
Perpetuellement à la recherche d'un homme à perpette
Il y a la mère celibataire persuadé de n'etre personne
Et qui attends que dans ses chimères que derriere la porte un père sonne
Il y a les mères soumises et les pères pulsions
Il y a les mères battues et les percussions
Il y a les mères en galère à cause des pervers, des perturbés
Alors il y a la mère qui s'casse si elle est perspicace
En revanche, si le père et la mère s'accoquine et vont se faire mettre si je peux me permettre
La tension est à dix milles ampers
Car quand le père est en mère et que la mère obtepère
C'est la hausse du mercure car le père percute et la mère permute
Le père tend sa perche et la mère se rit de cette performance, de ce perforant impertinent
Elles sont les péripéties du père dur face à l'effet mère (l'ephémère)
Moi mon père et ma mère sont carément Hors-pairs
Et au milieu de ce récit
Je prends quelques secondes je tampère
Pour dire à mon père et à ma mère merci


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