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Disjonct'heure : poème Dilaime

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Moments de bonheur
Libres et emplis de chaleurToujours cajoleurAvec le rire fonceurPuis je t'ai conquisTu t'es tordu et éprisTu n'as plus d'avisNi de moments de répitsJe suis bien ravieMais ça peut être mépris...C'est moi qui te fuit!Tu m'importes comme amiLa grande noirceurUne vague de froideurPrésence d'aigreurJe ne veux pas être un leurreLa simple rumeurDe ton intérêt, d'ailleursBoucle ma candeurInhibe toute faveurSombre dans l'oubliTes sentiments à l'abriQuelques moments grisEt la honte qui gémit!!!!!!Comme je me sens belle de par ton appel!Je reste cachée d'un amour sempiternelDont la forme et l'idée ne m'intéresse guèreMon être insufflé en lui, modelant son verreÀ tes sentiments, mon absence est arroganceCe rôle de bourreau de ton coeur m'est si ranceJe n'ai pas le courage de tenter l'espoirEn entretenant une amitié illusoireÉtouffer ce secret était-il une optionTa personnalité franche me dit que non!On se serait fréquenté, tu m'aurais aimée...J'aurais évité ton regard si passionnéMes doutes réprimés par ma simplicitéAuraient laissés libre cours à notre bontéNe laissant pas d'idées définir de limitesDe telle façon que le sens ne péricliteComment respecter l'amour en le refusant?Comment te sourire sans servir de gréement?Comment fuser ma joie sans culpabiliser?Comment ne pas succomber et prendre en pitié?Y a t-il suffisamment de tendresse en nousPour être comblé du bonheur des autres?Respecter une sombre détresse qui boutEt se satisfaire d'un sourire sincère?Et ma honte qui se vautre!Il m'aime! Ma faute!Je me faufile hors frontièreJe déni mon hôte...Je m'apitoie sur son sort!Son nouveau trésorEst si foncièrement mort!Qu'il est lourd ce corps...Comme on brosse de la craieJe ne fût qu'un traitMais j'arriverai pour vraiÀ prendre le laitSans m'obliger un retraitSans perdre l'étaiSans exagérer exprèsHors des fausses-braiesPatience érigée en fortLa peur a ses tortsAvec ton amour qui dortMon ami, soit fort!J'hésiterai beaucoup encoreJe danserai alorsUn pas ferme, un pas au bordJe quitterai le portChacun de notre côtéÀ notre manièreNous vivrons cette charnièreQu'est la vie d'étéTellement éphémèreQu'il ne faut pas l'enclaverDans de tristes idéesAux limites si amères


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