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Martine Aubry: «de véritables mesures de régulation financière et bancaire»

Publié le 16 novembre 2010 par Letombe

Lors de la réunion du Conseil de l'internationale socialiste, Martine Aubry a défendu un renforcement du «rôle pivot de l'ONU», la création d'une Organisation mondiale de l'environnement et a redemandé une taxe sur les transactions financières, un «outil» pour la solidarité Nord-Sud. Le PS était également représenté par Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national à l'international, et Ségolène Royal, vice-présidente de l'internationale socialiste.

Le discours de Martine Aubry


Martine Aubry au Conseil de l'internationale socialiste
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«Je suis convaincue que la réponse passe par le rôle central de l'Organisation des Nations unies, à condition de la renforcer, en rendant le Conseil de sécurité plus représentatif, en renforçant le rôle pivot de l'Onu, en la dotant de moyens civils et militaires permanents», a expliqué la première secrétaire du PS . «L'Onu doit devenir le couronnement d'un ordre juridique et normatif international», a affirmé Martine Aubry.

Dimensions sociales et environnementales

Afin d'«intégrer dans l'organisation des échanges économiques pas seulement le coût économique, mais également les dimensions sociales et environnementales», la première secrétaire du PS a plaidé pour «une meilleure cohérence de toutes les enceintes au sein desquelles se discutent ces sujets: FMI, OMC, OIT, OMS». Elle a également proposé  que «la pléiade d'organisations gouvernementales environnementales puissent se regrouper en une unique Organisation mondiale de l'environnement». Taxe sur les transactions financières

Martine Aubry a appelé à «repenser les rapports entre l'Occident et le reste du monde« et à établir «de véritables mesures de régulation financière et bancaire». Elle a préconisé d'«instaurer, comme nous l'avons demandé avec le PSE, une taxe sur les transactions financières de 0,05%».

Ségolène Royal, qui a également participé à ce conseil, a affirmé que «sans nier quelques progrès ni sous-estimer les nouveaux outils à la disposition des autorités régulatrices, l'occasion historique d'accomplir une réforme en profondeur n'a pas été saisie» au G20 de Séoul.

Pas de progrès humain sans justice
«Ce sera un combat au long cours que d'instaurer les règles et de construire les rapports de forces qui réussiront à concilier la finance du 21e siècle avec ce qui doit lui être supérieur : l'intérêt général, le bien de la société, le pouvoir démocratique", a-t-elle ajouté, soulignant qu'"il n'y a pas de progrès humains sans justice».

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