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Votre blog indexé dans Google en dix points

Publié le 17 novembre 2010 par Juanluco

lemercierJ’aurais pu intituler ce billet « Votre site indexé par Google en 1 point : faites appel à un spécialiste », mais nous sommes tous un peu des explorateurs et il n’est rien de plus valorisant que de pouvoir dire : « C’est moi qui l’ai fait ! »

Allez, voici une recette moins riche en calories, mais plus utile pour votre blog, où vous découvrirez que finalement, Google n’est pas une montagne si difficile à escalader et que si vous respectez quelques bonnes pratiques, les portes de l’indexation s’ouvriront devant vous.

Avant tout, soyez rassurés : il n’est question ni de hacker ni de spamdexer Gogle : les pratiques décrites ici sont toutes louables et aussi bizarre que cela puisse paraître, si elles fonctionnent pour moi, elles fonctionneront pour vous ! [#bonnepratique]

L’éditorial

1. Soignez le contenu

Rien de bien neuf me direz-vous. Soyez vigilant sur les points suivants :

  • Des contenus originaux, c’est-à-dire qu’il est inutile d’écrire un article sur un sujet archi-débattu, sauf a y apporter un point de vue propre. Ce qui peut vous arriver de mieux, c’est qu’il soit discuté.
  • Le titre, aussi clair que possible. Pas de jeu de mots, de mots équivoques ni d’acronymes réservés aux geeks, restez compréhensibles et suivez l’exemple d’un site star : Comment çà marche

Vous doutez de l’efficacité ou de la compréhension de vos textes. ? Voici Textanalyser, qui analyse vos textes en détail : densité lexicale, Indice de lisibilité, nombre moyen de syllabes par mot, longueur maximale de phrase, une vraie mine d’informations !

Ah j’oubliais : les internautes détestent est floués : Si vous énoncez une promesse dans votre titre, tenez-là ! [#aucuneexception]

2. Évitez les duplications

Pas de contenu dupliqué, ça se voit ! => Google peut tracer les chaînes de contenus dupliqués et sinon, voici un outil très pratique chez Positeo si vous êtes vous-mêmes victime de plagiat.

Certes, la tentation est grande de se « réapproprier » des contenus glanés par ci par là (et encore, un lien sur twitter c’est bien mieux, no ?).

Mais sachez que la duplication de contenus est non seulement blâmable d’un point de vue éthique – voire juridique si le plagié est belliqueux -, mais risque de vous faire perdre des positions si Google s’en aperçoit.

Les avancées du cloud et du web sémantique vont affirmer un peu plus le caractère original des articles : Autant perdre cette mauvaise habitude dès maintenant.

3. Placez un balise Alt sur les images

Avez-vous déjà consulté une page crawlée par un spider (NDLA parcourue par un moteur de recherche, parce que Stéphane Travail, Président-Directeur-Général chez Pomme, çà rend moins bien que Steve Jobs, CEO Apple, no ? [#privatejoke] ?

Oubliez toutes les mises en forme et les images : trop lourd, inutile pour comprendre, … Les moteurs ne s’embarrassent pas de préjugés. Votre seule issue : renseigner vos images ! En plus, elles apparaîtront dans les résultats d’images.

Si par ailleurs vous êtes sensibles aux problématiques d’accessibilité, vous ferez coup double ! [#espritdouverture]

4. Évitez d’utiliser des images à la place du texte

Oui, je sais, les typos ont un rendu plus sympa en image, mais elles alourdissent votre site et finalement, arial, geneva ou lucida ne sont pas si terribles que cela

;)
Demandez son avis à un navigateur chevronné.

Bon, vous n’êtes pas convaincu ? Il vous reste les scripts qui transforment vos textes en images, que j’ai pour ma part désinstallé

:(
… De toute façon, voilà du poids pour un résultat qui ne flatte que vos yeux. Si en plus vous considérez que la vitesse devient un critère de positionnement…

Après le constat viennent les lauriers : bookmarking sur delicious, contenus tweetés, inclusion dans des blogrolls… le maillage vers votre site suivra la tendance si tout se passe bien.

Et sans doute savez vous que Google adore les blacklinks, car ils attestent de la popularité de votre site. Même si le pagerank a heureusement un peu disparu des conversations des SEO maniacs, les backlinks restent toujours fortement d’actualité et c’est tant mieux, car c’est un vrai signe de l’intérêt que vous portent les internautes.

Comment tracer vos backlinks ? C’est super simple : tapez « link:votre_site.com » sur Google, that’s all !

6. Des mots-clés dans votre url

Ce point a fait débat auprès des pros du SEO, mais il semble acquis que plus votre url sera formatée en langage naturel, plus votre contenu sera correctement indexé (et plus le résultat de recherche sera cohérent).

Le formatage de l’url est une option fournie de base par WordPress, nul doute que votre outil le propose aussi. Aucun effort donc. En revanche, si cette option n’est pas disponible, bonne chance : suppression des accents, des virgules et autres apostrophes, la tâche s’annonce rude !

Ce point vient corroborer le point 1 sur les contenus (un bon titre = un bon référencement)

Vous hésitez sur les bons mots-clés ? Voici Google Wheels : Tapez-y un mot et vous visualiserez l’univers sémantique qui lui est associé.

7. Les balises META Title et description

Petit point technique : La balise Title est essentielle au positionnement, car Google l’utilise pour qualifier votre contenu.

En revanche, la balise « META Description » n’est pas prise en compte pour le positionnement par Google, mais a plutôt pour fonction d’orienter l’internaute, lorsqu’il affiche le résultat de sa recherche. S’il elle est correctement renseignée, il cliquera plus facilement sur votre lien

;)

8. Une bonne structure de liens internes

Sur une journée de veille, je consulte entre 500 et 700 pages par jour. Le web, c’est avant tout de la consultation et du butinage.

Ainsi, sachez que vos internautes arrivent d’un endroit (Google, tweeter, Feedburner, Google reader, un annuaire quelconque …) et repartiront au bout de 1 seconde ou 5 minutes au mieux.

Votre travail consiste à les retenir en leur communiquant une information de qualité, qui fait elle-même référence à d’autres sources (internes ou externes), dans un souci de mieux renseigner votre contenu. CQFD.

Au mieux, vous « linkerez » vos propres articles, et de toute façon, vous serez gagnant, car Google adore que les sites s’échangent leurs liens

:)

Du code

9. Votre plan de site en xml

Aïe, comment faire ? Avant tout : pourquoi faire ? Parce que vous faciliterez grandement la tâche des moteurs de recherche, qui n’attendent rien de moins de votre part. Un plan de site soumis à Google au format xml et la moitié du chemin est faite.

Pour le « comment », laissez-vous guider par le webmaster tool de Google, c’est très simple. Si vous bloguez sur WordPress, utilisez XML sitemap generator.

10. Votre fichier « Robots.txt »

Vous avez soumis votre site à Google ? A présent, il faut favoriser son indexation. Dès que Google recevra votre url, il se rendra à la racine de votre site, à la recherche … de robots.txt, un fichier basique mais essentiel, car il contient les « commandes » qui autorisent Google à indexer vos pages. Si vous souhaitez exclure certaines pages, c’est sur ce fichier qu’il conviendra de le déclarer.

Bon, il ne vous reste plus qu’à vous mettre au travail. Et même si certains voient le ciel s’assombrir au-dessus de nos claviers, le SEM reste le meilleur moyen d’apparaître sur Google à moindre frais !

Ah, j’avais oublié de vous dire : Je suis fan de Valérie Lemercier. Vous l’aviez remarqué ?

:)


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