Hier, histoire de changer, suis allé vois un film français dit d’auteur : Actrices. Vu que l’actualité people tourne autour du futur couple officiel présidentiel Bruni/Sarkozy, je me suis dit que ce serai en plus un super moyen d’avoir plein de mots clés super pratiques pour monter mon site dans les recherches google (d’ailleurs j’en profite : britney à poil, poney, sexe, laure manodou, hamsters… et hop plein de supers mots clés). J’y suis allé avec une amie actrice, justement, afin de voir aussi si cette mise en abime pouvait éventuellement parler à des personnes qui ne soient pas des autistes geek scientifiques comme moi…
Actrices – Moi, Je et mon Nombril
Dans le monde des acteurs qu’on à envie de claquer certains sortent du lot : ceux qui se sentent investis d’une missions quasi divine d’expliquer aux autres que leur vie c’est vraiment pas facile, et que d’être un « bobo bohème rive gauche » c’est trop la galère… Il y a donc toute une frange de l’actorat français qui donne une sérieuse envie de leur rouler dessus, car puant la prétention à plein nez. C’est d’autant plus énervant que le meilleur représentant homme du sujet, Mathieu Amalric, prouve lorsqu’il joue à l’étranger chez Spielberg ou bientôt dans le prochain Bond, qu’ils peuvent être de vrais bons acteurs.
Valeria Bruni Tedeschi fait clairement partie de cette catégorie là. Trainant une tronche pas possible durant une heure et demie, elle décide dans son film de nous parler de sa difficile condition d’actrice. A savoir qu’elle joue une actrice un peu schizophrène, tombant amoureuse de ses partenaires, approchant la quarantaine difficilement, cherchant à faire un enfant avec tout ce qui bouge, et énonçant des dialogues mal écrit avec autant de conviction qu’un gruyère.
D’ou des scènes normalement ultra cocasses, mais qui tombent à plat, où l’actrice parle avec le personnage qu’elle est sensée incarnée, passe du rire aux larmes en demandant à un de ses partenaires acteurs de puer des pieds (?!?), couche/se fait violer par un metteur en scène à peine plus crédible que mon arrière grand mère dans le rôle de Terminator… bref on se fait royalement chier.
Il y a bien une ou deux saillies comiques qui font mouche dans ce grand glabi-boulga mal foutu. Mais globalement il ne se passe pas grand chose, on s’ennuie ferme, et si je n’avais pas mon abonnement illimité au ciné du coin, je crois que j’aurai écrit à miss Bruni-Tedeschi pour demander à être remboursé.
Etant justement allé voir le film avec une actrice, je me suis dit, qu’à elle ca avait peut être un peu plus parlé… sourire gêné de l’intéressée… oui ca arrive d’incarner un peu trop son personnage et de tomber amoureux de ses partenaires, m’enfin bon…. bref pas convaincant du tout du tout.
Et encore, je vous épargne les scènes ou son alter égo, assistante du metteur en scène, tente de séquestrer ce dernier pour lui violer la bouche, et plaque son mari pas crédible en lui roulant des pelles… ou encore les scènes comiques ou Valéria va nager en piscine un mercredi, le jour des enfants hahahahaa hum bon ok…
C’est un peu étonnant de constater qu’en France on consacre des fortunes à ses pseudo-films de merde, qui consistent en une thérapie un peu chère pour des nombrilistes amoureux de leur image, plutôt qu’à les consacrer au renouvellement d’une production totalement moribonde. Remarque, ces films doivent quand même avoir un certain public, puisque la salle était quasi-pleine, et certains spectateurs étaient morts de rires devant des vannes qui perso me sont passées à côté ou que j’ai trouvé d’une bêtise crasse… Si c’est ca l’exception culturelle française…. y’a du chemin avant d’aller concurrencer les américains en faisant des films de qualité ET intelligents.
Bref, pour résumer, n’allez pas voir cette merde, sauf si vous avez dix euros à perdre et que vous n’avez rien de mieux à faire pendant une longue heure et demie.