La violence à l’école fait tristement la Une de l’actualité aujourd’hui.

Ce matin à Bordeaux, un lycéen de 18 ans a tenté de mettre fin à ses jours en s’immolant par le feu au sein même de son établissement.

La violence symbolique que constitue cette tentative de suicide est avant tout un acte de détresse.

Le jeune homme, secouru par ses camarades, a été transféré vers 9h30 au CHU de Bordeaux. Le commandant Walter Garcia, en charge de la communication, fait état de graves blessures. L’adolescent se trouve dans un état critique.  Dans un communiqué, le ministre de l’Education nationale « s’associe à la douleur de la famille et partage la stupeur et la tristesse de l’ensemble des personnels et des élèves du lycée ». Une cellule psychologique a été mise en place par le proviseur du lycée avec le Samu et le rectorat.

Dans le même temps, l’inspection académique de Loire-Atlantique nous a appris que le principal adjoint d’un collège de Nantes a été agressé en protégeant une élève. Selon l’AFP, l’agression se serait produite lundi soir devant le collège Jean-Rostand : le principal adjoint avait accepté de raccompagner une élève qui se disait menacée par une autre jeune fille. Frappé à la tête, l’homme âgé de 56 ans souffre d’un traumatisme crânien et d’une fracture au poignet.

Toujours hospitalisé le principal adjoint a porté plainte contre X, l’agresseur n’ayant toujours pas été identifié. Inquiet , le proviseur adjoint a précisé que « des éléments extérieurs à l’établissement semblent s’en prendre depuis quelque temps aux élèves de ce collège. Il y a eu des cas de racket de ces élèves dans les transports en commun ».