The Event – Episode 1.08

. / For the good of our country
Saison 1, Episode 8 sur 22
Diffusion vo : NBC – 15 novembre 2010

Autour du vice-président de nous révéler sa vie d’avant pendant que Sean et Leila s’occupent comme ils peuvent avec un docteur.
Euh bon. Déjà 30 minutes que je fixe mon écran et que je ne démarre pas la review. Ce n’est pas qu’il n’y a rien à dire mais si quand même un peu beaucoup. Oula, pas très français cela, j’aurais dû mettre de l’imparfait du subjonctif là-dedans. Je recommençates : 30 minutes que j’eusse regardate mon écran d’ordination et que je ne démarrate pas la review. Là, c’eusse beaucoup mieux étates non ?
Trêves de plaisanteries. Commençons par le cas Sean et Leila parce qu’il faut bien commençates quelque part. Les pauvres doivent revivre l’explosion et comme si ce n’était pas suffisant, un des méchants survit puis tue Sean. Sauf qu’il n’est pas un tireur d’élite et du coup, Sean est juste blessé et saigne vert dans le dos (si si, regardez sa veste, c’est tout vert le sang). Il faut donc trouver un médecin et Leila a la bonne idée qui fusse celle de la kidnapper. Et là, c’est parti pour l’appliquer à la virgule près du grand livre du cliché sur le gentil fugitif blessé qu’il faut soigner. Pas un cliché n’est épargné : le gentil médecin, la pharmacie, la fuite du blessé pour une raison obscure que même lui ignore et le sauvetage final en bonne et dûe forme. Pauvre Sean, il aurait mieux fait de mourir, il aurait été débarassé de la série. Parce que là, on tombe très bas avec ces deux-là qui se mettent en mode « intrigues de merde sans intérêt pour occuper du temps et ne surtout pas avancer trop vite parce qu’il reste encore 14 épisodes à tenir avant de balancer une demi révélation dans le season finale ».
Je ne comprends pas trop pourquoi il faut les faire apparaitre dans tous les épisodes ces deux-là. Si il n’y a rien à dire sur eux, autant se concentrer sur un autre personnage. Ce ne sont pas les possibilités qui manquent et cela éviterait les grosses ellipses comme avec Vicky ou l’agent Collier du FBI. Ce n’est pas non plus comme si Jason Ritter était un aimant à femmes de 18 à 34 ans non plus.
Coté présidentiel, on continue la tournée du passé captivant des personnages satellites au président avec le vice président et comment il est arrivé là. Ce n’estp as trop mal. Cela ne m’apporte pas grand chose de le savoir mais c’est bien fait au moins. Je regrette juste qu’ils n’aient pas cherché à approfondir plus les magouilles dans les coulisses des campagnes électorales américaines.
Par contre, on rattache le vice président au petit vieux qui a une tronche qui ne me revient vraiment pas. Il faut le tuer ce vieux. D’ailleurs, Vicky est d’accord avec moi. Ou bien suis-je d’accord avec elle ? Peu importe tant qu’à la fin, on se marie ensemble et on a pleins d’enfants dans un monde en paix empli de bonheur.
Sinon, le vieux en rajoute une couche avec le cliffhanger de folie qui sort de nulle part et qui ne sera pas résolu avant un petit moment. Après les jeunes vieilles, voici le morphing time du vieux en moins vieux et en une personne qu’on ne reconnait pas tant c’est mal fait. Le vice-président ? Quoi ? Le vieux, c’est le vice-président qu ivient du futur ? Ca, ça serait drôle. Mais bon, à priori non, vu comment finit le mec.
Bref, 5/10
Un épisode honnêtement conçu mais qui n’apporte finalement rien à l’ensemble. Il a juste le mérite de ramener à l’écran ma Vicky d’amour. Maintenant qu’elle est de retour, les épisodes vont être forcément meilleurs, c’est obligé.