Une étude, réalisée par deux docteurs en sciences de l’information, montre que les jeunes qui communiquent fréquemment sur Internet n’hésitent pas à donner des informations personnelles sans savoir à qui ils s’adressent précisément.
Ainsi, des personnes mal intentionnées pourraient constituer des fichiers personnels très précis, à l’insu des personnes concernées.
Les pouvoirs publics ont-ils l’intention de mettre en place un dispositif visant à éviter cette dérive ?
Le secrétariat d’État chargé de la prospective et du développement de l’économie numérique répond que dans le cadre des concertations, au sujet du droit à l’oubli numérique, actuellement menées avec les différents acteurs de l’Internet, un consensus s’est fait sur cette question de la protection des données personnelles pour mettre l’accent sur la pédagogie, essentiellement pour les plus jeunes.
La pédagogie, c’est à dire sensibiliser les internautes, en les informant :
♦ sur les données collectées et sur l’exploitation qui en est éventuellement faite,
♦ sur les conditions générales d’utilisation et les politiques de confidentialité.
Dans ce domaine de la confidentialité, les outils mis à disposition doivent être mis en évidence et les explications données dans un langage simple et accessible.
En ce qui concerne plus particulièrement la protection des mineurs, la plupart des acteurs du web se sont dits prêts à mettre en œuvre des bonnes pratiques en la matière.
Par ailleurs, plusieurs associations spécialisées travaillent déjà pour apprendre aux jeunes à utiliser les outils numériques de manière responsable.
(Rép. min. Wojciechowski, n°87216, JO AN 19 octobre 2010)