J’ai fêté Diwali en poésie, le 5 novembre, dans une cave du 10e arrondissement parisien, à l’invitation des Editions Paalam. Diwali est la fête des lumières en Inde. Nous étions une dizaine, évoquant Rabindranath Tagore et un fameux vers, que je traduis ainsi : « oh-toute-douce-chassons-le-vague-à-l’âme reviens-moi ».
Ma poésie sera comme la jeune fille de la peinture de Quamrul Hasan
qui pile le riz avec le pied, celle qui tire du puits à la force des bras
au bout de la corde le seau rempli d’eau, dans la chaleur de l’été
ou le froid d’un matin d’hiver.
Puis nous avons continué avec les poèmes du cinéaste lui-même. Rencontres irrégulières, toujours joyeuses, au cours desquelles les images du Bangladesh se mêlent à celles de la Marne ou de Paris. Cette soirée du 5 novembre, nous avons alterné textes en bangla et textes en français.
Vasudevan Kanagasabai nous a lu un de ses poèmes écrit directement en français, ses textes écrits en tamoul, et pour lesquels il a obtenu un prix, n’ayant pas été traduits.
Et la soirée s’est terminée avec des chansons.
-
ci-contre, Uki, une toile de Quamrul Hasan