Magazine Bd

Jeepers Creepers

Par Kagemori

Réalisé par: Victor Salva
Avec: Justin Long, Gina Philips, Jonathan Breck,…
Pays: Etats-Unis, Allemagne
Titre original: Jeepers Creepers
Genre: Fantastique/Horreur
Année de production: 2000
Durée: 01h31

Synopsis: Trish et Darry, deux étudiants, frère et soeur, prennent la route pour rendre visite à leurs parents. Sur le chemin, un routier agressif emboutit l’arrière de leur voiture sans raison apparente.
Quelques kilomètres plus loin, Trish et Darry revoient le même camion, à côté d’une église abandonnée. Ils aperçoivent le conducteur, entièrement vêtu de loques, qui jette un corps dans une canalisation. Malgré les protestations de Trish, Darry va voir et s’engage dans le conduit. Il va y faire une découverte terrifiante.

Critique: Avant Jeepers Creepers, Victor Salva était connu pour son film Powder, produit par Disney, avec Jeff Goldblum qui raconte l’histoire d’un homme dôté de pouvoirs télékynésiques. Il revient en 2000 avec cette série B d’épouvante au budget limité mais pleine de bonnes idées.

Avec Jeepers Creepers, nous suivons deux jeunes gens, Trish et Darry, frère et soeur, qui reviennent chez leur parents pour le Spring Break. Ils ont décidé d’emprunter une route en pleine campagne où les automobilistes sont bien rares. Pendant leur road trip, ils se font momentanément poursuivre par un chauffard en camionette qui s’amuse à leur faire peur. Plus tard, nos deux héros l’aperçoivent près d’une église abandonée, en train de faire disparaître quelque chose s’apparentant à un corps humain ligoté. Ils décident d’aller voir et c’est le début des ennuis, car le chauffard n’est pas du tout ce qu’il paraît être.

Jeepers Creepers

Jeepers Creepers se divise en deux parties bien distinctes et aux influences différentes: la première s’apparente à un road movie teinté de Duel de Spielberg. On a droit à des courses poursuites, à une mystérieuse camionette et à un chauffeur invisible. La deuxième met l’accent sur la véritable nature du chauffeur: le Jeeper qui se réveille tous les 23 ans pour déguster quelques parties du corps humain. Ici, on est plus dans le registre de l’horreur et du film de monstre.

Le film commence très bien. L’ambiance road movie est bonne, Salva prend le temps d’installer ses personnages et l’horreur s’immisce peu à peu. Le camion du chauffard est terrifiant ainsi que toute la mise en scène: gros bruit de klaxons, sentiment de vitesse et agression sur la route. On apercoit le Jeeper de loin, dans son long manteau marron et il impressionne déjà. A la manière de Duel, Salva utilise parfaitement la caméra pour retranscrire la tension et la peur sur la route.

On continue ensuite avec la visite du repaire du Jeeper, moment sompteux et répugnant tant la nature du lieu est irréelle. Le jeu de lumière est parfait, distillant petit à petit les details de l’antre plongée dans la pénombre. Là encore, le Jeeper terrifie, il est invisible mais sa présence est pesante.

La deuxième partie m’a beaucoup moins enthousiamé. La peur y est différente et la tension n’est plus. Salva joue beaucoup sur les effets de surprise pour faire sursauter le spectateur. Ca marche mais on est loin de la finesse et de la tension constante de la première partie.

Le Jeeper est également très décevant. Une fois sa véritable nature révélée, il apparait plus comme un monstre tout droit sorti d’un mauvais episode de Buffy Contre les Vampires. Il n’impressionne plus mais tend à être quelque peu ridicule.

En bref, Jeepers Creepers est loin d’être un mauvais film. La première partie est pesante et l’ombre du Jeeper plane constamment sur les personnages. Salva utilise parfaitement bien la caméra et la lumière pour retranscrire la peur et l’oppression. La deuxième partie, plus conventionelle, est plus un divertissement qu’autre chose. A noté tout de même la fin plutot originale, du genre qu’on ne voit pas souvent.

Trailer:

VN:F [1.9.6_1107]

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Kagemori 7 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines