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Affaire Karachi: «Nicolas Sarkozy doit s'expliquer»

Publié le 19 novembre 2010 par Letombe

Le secrétaire national à l'Europe et à l'international, Jean-Christophe Cambadélis, a conseillé à Nicolas Sarkozy jeudi 18 novembre sur France Info de s'expliquer sur les soupçons de rétrocommissions au profit d'Edouard Balladur lors de ventes d'armes au Pakistan.


Jean Christophe Cambadélis invité de franceinfo
envoyé par FranceInfo. - Regardez les dernières vidéos d'actu. Une révélation embarassante En effet, l’ancien ministre de la Défense, Charles Millon, a confirmé hier devant le juge Renaud Van Ruymbeke l’existence de rétrocommissions versées jusqu’en 1995, en marge d’un contrat de vente de sous-marins français au Pakistan. Une révélation embarrassante qui relance les interrogations sur le financement de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, co-dirigée à l’époque par Nicolas Sarkozy.
Jean-Christophe Cambadélis a demandé à ce que «tout le monde s’explique» sur cette affaire, qui risque sinon «d’être à Nicolas Sarkozy ce que fut l’affaire des diamants à Valéry Giscard d’Estaing». «Je crois que Nicolas Sarkozy, qui est aussi dans cette affaire, puisqu'il était ministre du Budget à l'époque et qu'il était porte-parole d'Edouard Balladur, doit s'expliquer comme l'ensemble des acteurs de cette affaire», a déclaré le secrétaire national.   Soupçons de rétrocommissions Des soupçons de rétrocommissions sur des ventes de sous-marins par la France au Pakistan au profit de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 sont au coeur de l'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002. «Il pourrait prendre la parole dans ce dossier, il pourrait en dire quelques mots parce que c'est très important» pour les familles des victimes de l'attentat de Karachi, dans lequel 11 Français on été tués, a poursuivi le député de Paris.   «Sinon, c'est clair, cette affaire sera à Sarkozy ce que fut l'affaire des diamants à Valéry Giscard d'Estaing», a-t-il averti. L'affaire des diamants offerts par l'empereur centrafricain Jean-Bedel Bokassa à Valéry Giscard d'Estaing, révélée fin 1979 par le Canard Enchaîné, avait terni les dernières années du septennat de l'ancien président de la République.

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