
BEACH HOUSE@L'Usine PTR, Genève 15/11/10
Arrivée à la salle un peu en retard, je suis d’abord étonnée par l’immense queue devant l’Usine. Tous ces élitistes, vintage et vélo assortis (je critique, mais j'ai mes ray bans vissées sur le nez) pour un groupe qui a quand même déjà sorti 3 albums - pas mal. La salle est donc blindée dès la première partie (un certain Jack November qui défend assez bien l’addition chant+guitare+folk+roux) et pourtant, c'est lundi. On se faufile tant bien que mal à l’avant dans l’espoir (vain) d’atteindre le premier rang et puis le groupe entre en scène."Joli" est l’adjectif qui décrit le mieux ce qui arrive alors. Sans plus, sans moins, Beach House joue comme depuis l’intérieur d’une boule à neige. C’est beau, c’est captivant, mais on se contente d’observer sans beaucoup bouger. D’ailleurs, ce qu’on voit fait beaucoup penser à un Tumblr en 3D : des triangles qui s’illuminent rose/vert/blanc/bleu, un legging à paillettes et une veste ceintrée pour Victoria, crinière bouclée de BG pour Alex, il ne manque que les étoiles... qui ne tardent pas à apparaître pendant "Norway", sur le fond noir et diodé de la scène.

