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Prise d’otage et chantage de la relativite

Publié le 21 novembre 2010 par Jeanjacques

Lorsque nous entendons le bruit d’une détonation, il n’est pas évident immédiatement d’en déterminer l’origine. S’agit-il par exemple du bruit d’une arme a feu ou celui de pétards d’une quelconque fête ? Si nous avons une vocation scientifique, on mesurera l’intensité et la direction de la déflagration sans pour autant que ces mesures nous aident à trancher sur l’origine du phénomène. On pourra alors s’aider d’un cadre a priori d’analyse et compte tenu du jour, du lieu et de l’époque, il est plus probable que dans notre société française en 2O1O, il faille attribuer cette détonation plutôt à celui d’un pétard que d’une arme à feu, ce qui n’aurait pas été de même à la Libération de 1944. Mais nous n’en sommes pas encore tout à fait sûrs et bien d’autres causes peuvent être évoquées si bien que la nature véritable du phénomène ne pourra être décisivement déterminée que par l’observation directe de témoins.

Ainsi, la mesure exacte d’un phénomène ne veut absolument pas dire qu’on a interprété correctement sa cause productive. S’il n’est pas assuré que la cause soit la bonne, c’est que le cadre de l’interprétation doit être lui-même confirmer et qu’on ne saurait, par le simple fait d’avoir quantifier un état de choses, valider par là même le cadre théorique hypothétique. Il y manque l’observation directe, la preuve expérimentale.

De fait, la théorie de l’expansion de l’univers repose sur une hypothèse invérifiable (le big bang) et sur une INTERPRETATION de deux phénomènes mesurables auxquels ont attribue une même cause. Il est de fait impossible de justifier expérimentalement que les rayonnements fossiles proviennent bien de l’explosion primordiale comme d’attribuer l’affaiblissement de l’énergie des photons proportionnel à la distance à la fuite des galaxies. Aucune expérience ne pourra trancher dans un sens comme dans l’autre si bien que l’interprétation de ces deux phénomènes est essentiellement redevable du cadre a priori d’analyse de la théorie de la relativité.

Je peux parfaitement, sans risquer d’être contredit, intégrer la totalité des mesures et observations en cosmophysique dans un autre « système de causes » en ayant auparavant construit le cadre théorique et rationnel intégrateur. Ainsi, si je défini d’autres propriétés (par ailleurs démontrables) de l’espace-temps-matière que celles de la relativité, je peux parfaitement interpréter le red schift comme une résistance interne de l’espace-susbtance qu’on peut opposer à l’espace élastique mais vide de l’expansion. Nul ne pourra contester cette interprétation s’il accepte auparavant ce cadre théorique a priori.

Le débat et la divergence ne portent donc pas sur la mesure ou l’existence des phénomènes mais sur l’interprétation de leurs causes, sur le cadre théorique a priori servant à les EXPLIQUER. Ce cadre implicite de la relativité repose sur le postulat suivant : tout déplacement d’un objet physique quelconque, (matière, rayonnement) dans un espace posé a priori comme VIDE est sans EFFET sur cet objet. Einstein défini a priori SON espace comme un néant d’effets, essentiellement tributaire de la matière, laquelle établit des distances créés par l’éloignement des corps : l’espace est défini a partit des propriétés de la matière et n’a aucun consistance, réalité, effectivité en tant que tel. Il est malvenu, source confusion, d’affirmer que l’espace est en expansion, mais on peut seulement dire en relativité que les distances entre les corps s’accroissent.

Ainsi, le cadre théorique a priori de la relativité repose sur une conception d’un espace vide et sans aucun effet sur les corps qui le traversent, ce qui conduit automatiquement à attribuer à la matière seule la cause des effets observés. Ainsi, le ralentissement d’une particule proportionnelle à sa vitesse aux approches de la vitesse de la lumière n’est pas dû a un quelconque résistance de l’espace sur ce corps mais à l’augmentation relative de sa masse ( par application des équations de Lorentz). Pareillement, le red schift de la perte d’énergie des photons est attribuable à la fuite des galaxies, lesquelles, en augmentant les distances « étireraient » les longueurs d’onde.

Aussi,  toute la cosmophysique actuelle est-elle « prise en otage » par la théorie de la relativité qui repose fondamentalement sur cette seule proposition posée comme incontestable : l’espace vide est sans effet sur le déplacement des corps. Le chantage à la vérité est  parfaitement organisé : comment pouvez-vous ne pas croire à cet a priori puisque la relativité a prouvé bien plus qu’abondamment qu’elle est juste sur le plan de la MESURE, que sa mathématique n’a plus guère besoin de preuve pour démontrer sa validité ? Puisque vous acceptez l’exactitude de mes mesures ALORS vous devez faire votre le cadre d’interprétation que je vous propose à savoir MA seule définition des propriétés de l’espace.


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