Pour qui roule Frédéric Lefebvre ? Il rêvait d'être ministre, ou plutôt secrétaire d'Etat. Son envie, même pas cachée, faisait rire. Il s'était contraint à un silence médiatique d'une semaine, avant sa nomination dimanche 14 novembre. Puis le voici, à l'Assemblée, pour répondre à une question d'un député. Le 17 novembre dernier, il s'exprima sur la récente inscription du « repas gastronomique français », par l'UNESCO, au patrimoine culturel de l'humanité. Quel enjeu ! Le voici donc louant cette décision qui précise : « vous savez que le président de la République lui-même, lui qui avait tenu à porter cette candidature, au Salon de l'agriculture en février 2008, ... que d'ailleurs tout le gouvernement derrière le premier ministre, avec Bruno Le Maire, avec Frédéric Mitterrand, avec mon prédécesseur, Hervé Novelli, s'est mobilisé. C'est la première fois qu'un pays est récompensé sur sa gastronomie. Et je ne doute pas que sur tous les bancs de cette Assemblée, on saura se réjouir de ce signe fort envoyé à l'artisanat français. Et à travers l'artisanat français, à l'identité de notre pays, et à l'identité de nos espaces ruraux.»
On applaudit. Tout ça pour ça.