Ce matin la FEVAD et Médiamétrie ont publié le bilan du 3ème trimestre 2010, Les perspectives sont encourageantes puisque plus d'un Français sur deux est désormais adepte du e-commerce (contre 43% il y a un an). Une forte progression des ventes en ligne est également mesurée avec un flambant +22%.
Compte tenu des fêtes de Noël approchantes la FEVAD fait un focus sur les achats de fin d'année. En 2009 5 milliards d'euros étaient dépensé sur internet à cette occasion, les estimations pour 2010 sont à 6 milliards d'euros, soit une augmentation de 22% plutôt positive pour les e-commerçants. 66% des cyberacheteurs ont l'intention de faire leurs cadeaux en ligne, soit 15,2 millions d'internautes. Ils projettent également de dépenser en moyenne 250 euros en cadeaux.
En 2009 ce sont pas moins de 25 milliards d'euros qui ont été dépensé par les internautes en actes e-commerce, ce chiffre est déjà presque atteint en 2010 avec 22,3 milliards à date, et 31 milliards à fin 2010 d'après les prévisions de la FEVAD.
Le pool d'acheteurs en ligne a connu une forte progression avec un clinquant +18% en un an en passant à 27,2 millions de personnes. «Un nouveau cap historique vient d'être franchi: une majorité de Français fait désormais ses achats sur internet», s'est félicité devant la presse Marc Lolivier, directeur général de la Fevad. En effet ce sont 4 millions de Français supplémentaire chaque mois qui achètent en ligne.
«En 2009, le ralentissement de la progression du nombre de cyberacheteurs avait été compensé par le fait que les acheteurs existants avaient acheté davantage. La crise avait ralenti aussi l'équipement internet des foyers français», rappelle-t-il. Au total, 81 millions de transactions ont été effectuées au 3ème trimestre 2010 avec une moyenne de 373 euros dépensés par acheteur.
Ces achats en ligne sont réalisés sur pas moins de 73 200 sites marchands référencés, soit une progression de 27% depuis 2009.
Bref après cette avalanche de chiffres et de progressions toutes plus flambantes que les autres, force est de constater que le e-commerce se porte bien. Pour pousser un cran plus loin il serait intéressant d'analyser le poids des différentes secteurs (alimenation, musique, divertissements) ainsi que leurs progression. D'autre part la donnée du m-commerce n'est pas encore analysée en tant que telle par la Fevad, peut-etre en 2011?
source : Fevad