L’École d’entrepreneurship de Beauce, une école qui m’inspire !

J’ai récemment rencontré Nathaly Riverin, directrice de l’École d’entrepreneurship de Beauce, pour en savoir plus sur cette école dont on entend de plus en plus parler au Québec.

Ce billet vous permettra de découvrir un univers unique que j’aurai l’occasion de visiter dans les prochains jours.

L’École d’entrepreneurship de Beauce, une idée de Marc Dutil.

Cette école, unique au Québec, est un projet que Marc Dutil, président et chef de l’exploitation de Groupe Canam inc, caressait depuis longtemps.

Bâtie par des entrepreneurs pour des entrepreneurs, l’école propose des activités pratiques pour agir sur 3 grands axes propulseurs de performance :

• L’entrepreneur-athlète : pour développer votre plein potentiel
• L’environnement : pour tirer le meilleur profit de vos relations avec votre milieu d’affaires, politique et communautaire
• L’entreprise : pour maximiser le rendement de vos actions de gestion et maintenir le cap vers la réussite

L’école permet d’améliorer rapidement les performances de décideur. La méthode utilisée est le « E to E » qui se base sur des échanges évolutifs et des expériences pratiques.

Concrètement, ça veut dire:

• Des exemples de situations « sur le terrain », des moyens efficaces de contourner les embûches, des conseils judicieux pour régler les problèmes délicats. Des entrepreneurs qui partagent leur vécu.
• L’accès individuel et privilégié aux entrepreneurs les plus réputés
du Québec pour établir avec eux des plans de match personnalisés
à votre réalité.
• Un réseau de contacts exponentiel des gens les plus influents du milieu des affaires, dont les bailleurs de fonds les plus sérieux.
• Une façon de parvenir plus rapidement au sommet! Accélérez vos essais et erreurs et évitez les pertes de temps et d’énergie.

Source : Le site Web de l’École d’entrepreneurship de Beauce

Une école pour la relève

Je ne le cache pas,  j’accorde une très grande importance à la relève entrepreneuriale au Québec.  J’ai été très contente d’entendre  Nathaly Riverin me dire qu’il y avait des étudiants de 20,21 et 26 ans à l’école d’Entrepeneurship de Beauce. Quelle belle relève.

Prenons par exemple Simon Beaudin et Michelle Briand, deux étudiants de l’école.

Simon a 20 ans et représente la relève de l’entreprise familiale qui existe depuis 1986. L’entreprise est en pleine croissance et l’école lui permet d’acquérir de l’expérience dans le monde des affaires et surtout d’avoir des outils pour continuer à  faire progresser l’entreprise familiale.

Michelle quant à elle a 21 ans et est déjà présidente d’une entreprise en démarrage dans la production d’évènements. Ce qu’elle aime beaucoup de  cette école c’est le développement du « être entrepreneur « et le fait qu’on s’intéresse surtout à l’individu.   Je partage les mêmes valeurs que Michelle à ce sujet.

La progression des étudiants, une priorité!

«On veut aider des entrepreneurs avec une certaine expérience à progresser, dit-il. On veut former des gens qui vont aider le Québec, qui vont ramener des emplois dans leur région.» – Marc Dutil Source : Une école entrepreneuriale à 25 000$ par an – Les affaires

Depuis le début des cours, les étudiants ne cessent  de  progresser. Certains d’entres eux ont été surpris, dès la première journée de classe, de la qualité des cours et de l’environnement dans lequel ils allaient évoluer. D’autres ont confirmé des changements dans leur façon d’«être entrepreneur» après avoir entamé la première semaine de cours.

Les entrepreneurs-athlètes, en plus d’être étudiants, sont toujours en activité dans leur entreprise. Ce contexte me rappelle mes années au CÉGEP où j’avais ma petite entreprise à gérer tout en étant étudiante. Pas évident oui, mais très enrichissant comme expérience. J’appuie cette façon de procéder qui permet à l’entrepreneur de se développer plus rapidement.

Un environnement et un programme extraordinaire.

Un  entraînement élaboré par et pour des champions. 15 séances d’entraînement sur 2 ans, près de 100 jours au total. Pas de blabla, pas de chichi : votre horaire est chargé. – Le site Web de l’École d’entrepreneurship de Beauce

L’environnement dans lequel les entrepreneurs-atlhètes ont l’occasion de progresser a été pensé en fonction des besoins réels des entrepreneurs. Pour bien saisir ces derniers, la fondation de l’entrepreneurship a interviewé 75 entrepreneurs. Ces entrevues ont été très utiles et c’est en regardant le programme sur le site Web que nous pouvons le constater .

Consulter la suite du programme pour entrepreneurs 2010-2012

D’ailleurs, en discutant de ce programme avec des connaissances, nous avons remarqué qu’effectivement la programmation représentait un besoin réel. Elle se concentre sur le «être entrepreneur». Il s’agit en effet d’une notion manquante dans plusieurs cours en lien avec l’entrepreneriat qui sont donnés au CEGEP et à l’université, au Québec.

De plus, un autre point intéressant par  cet environnement , c’est qu’il permet aux entrepreneurs de réseauter entre eux et même de trouver de nouveaux partenaires d’affaires sérieux.

Je n’ai aucun doute que le programme continuera d’évoluer avec l’aide des étudiants qui proviennent d’une vingtaine de secteurs d’activités.
Nathaly Riverin m’a d’ailleurs mentionné qu’ils étaient ouverts aux idées apportées par chacun d’eux.

Par exemple, les entrepreneurs-athlètes  ont récemment organisé un évènement où chaque entrepreneur devait inviter des membres de leurs familles. Imaginez, 25 entrepreneurs et leur proches réunis pour discuter affaires et entreprenariat…… Quel enrichissement !   Pour l’organisation de cet évènement, chaque entrepreneur avait une tâche précise à réaliser. «Nous avons aimé cette initiative lançée par nos entrepreneurs et allons continuer à encourager ce genre de rencontre…» m’a dit Nathaly Riverin,  très satisfaite et fière de la première période de recrutement.

Une démarche qui m’inspire…

Lorsque j’ai l’occasion de partager avec des personnes-ressources  d’un projet entreprenarial particulier , je trouve toujours des éléments intéressants qui me permettent de peaufiner un de mes propres projets .  Monsieur Marc Dutil m’inspire grandement.