Je suis entrée dans la librairie avec l’intention d’acheter La Vie est un arc-en-ciel, le dernier roman de Cecelia Ahern. Celui-ci étant en rupture de stock, je suis finalement repartie avec son livre précédent, Un Cadeau du ciel. Le titre aurait du m’alerter. Je suis pourtant tombée dans le panneau.
A mi-chemin entre conte de Noël et fable moralisatrice, ce roman décrit le quotidien de Lou (homme parfait, famille parfaite et travail en or), qui brûle sa vie par tous les bouts. Négligeant et méprisant ses proches, il passe 20h par jour au bureau, boit des bières avec ses collègues ou ses clients et trompe sa femme le reste du temps. Son quotidien se résume à ces trois activités jusqu’au jour où Lou croise Gabriel (un SDF qui porte le prénom d’un ange) et lui propose de l’embaucher.
Cette leçon de morale (sans la moindre subtilité) tente de faire passer un message emprunt de bons sentiments. Cela dit, le style Ahern est fluide, si bien que malgré la mièvrerie ambiante, les aventures de Lou et de « l’ange » Gabriel se lisent d’une traite.