Professeur des écoles, Christiane, 52 ans, parle de génération « zapping » pour qui « faire des fautes » en français est anecdotique. Elle souligne les carences des méthodes pédagogiques et croit en une prise de conscience salutaire.
« Les universitaires font le constat que le niveau d’orthographe et d’expression écrite a singulièrement baissé depuis une dizaine d’années, or c’est une clé pour des études et une insertion professionnelle réussies », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, lundi 4 octobre 2010. Christiane*, 52 ans, professeur des écoles, dresse à son tour, sous couvert d’anonymat, un constat sévère sur la non-maîtrise du français par de nombreux élèves mais aussi, parfois, par certains professeurs sortis d’un « moule » pédagogique prohibant toute notion de sanction ou de faute. Interview.