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Gush, quatre garçons plein d’avenir

Publié le 23 novembre 2010 par Bordeaux7
Gush, quatre garçons plein d’avenirLeur premier album s'appelle «Everybody’s god» (le Dieu de tous) mais n’allez pas croire que les membres de Gush ont la grosse tête. Le quatuor, déjà comparé aux Beatles, et pas seulement pour le look, sait relativiser son succès. A l’occasion de leur passage cette semaine à la Rock School Barbey, entretien avec Xavier, un des chanteurs du groupe.

La formation du groupe remonte à 2004, qu’avez-vous fait depuis tout ce temps
?
Nous n’avons pas chômé ! Dès la création, nous avons enregistré des titres avec lesquels nous démarchions les maisons de disques. On a pas mal galéré en multipliant les concert des clubs parisiens et de la Province jusqu’au Royaume-Uni où le niveau est meilleur qu’ici.
Gush, c’est avant tout une histoire familiale ?
Mathieu est mon frère. Nous jouons depuis gamins avec notre cousin Vincent. Yan, plus âgé se trouvait dans le même lycée, il nous a appelé et on a fusionné.
Pourquoi avoir opté pour ce nom de scène ?
En fait, avant, on tournait avec le nom de Guts. Mais on a du changer car Cauet venait de sortir un magazine avec ce nom et verrouillait de plus en plus les droits. Alors on est devenus «Gush» ( traduit par jaillissement en français) qui résonne comme une onomatopée.
Et celui de ce premier disque ?
On peut aussi le traduire par «Tout le monde est Dieu». Cela résulte d’une sorte de quête spirituelle. Comme nous vivons constamment ensemble tous les quatre, entre le studio, les répétitions.... nous nous remettons tout le temps en question. Il existe quelque chose de divin en chacun et on incite les gens à le trouver.
Comment mesurez-vous la comparaison aux Beatles ?
Ce qu’on a aimé chez eux c’est qu’il n’y ait pas forcément de chef au sein du groupe mais plusieurs créatifs, très actifs. On cultive la même chose dans Gush. Nous chantons tous et chacun apporte sa touche. Celui qui écrit un morceau en devient le leader. Mais la route est encore longue. Nous ne sommes pas encore très médiatisés en radio. Si nous maîtrisons un peu plus la scène, en janvier, on risque de retourner en studio, nous sommes assez prolifiques et on possède assez de matière pour un autre opus.
Sera t-il dans la même veine ?

On nous associe beaucoup aux Beatles et aux Beach Boys. Pourtant, on écoute aussi pas mal d’électro ou LCD SoundSystem. En fait, la majorité des chansons du premier disque ont été composées il y a deux-trois ans et nous les avons enregistrées à l’ancienne avec un magnétophone. On voudrait aujourd’hui que notre musique sonne moins rétro et soit moins référencée. Que cela sonne «Gush» finalement !•
Propos recueillis par CC
Jeudi à 21h à Barbey avec Hello Bye bye, 18-20€ç’

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