Comme indiqué dans mon article précédent, j’ai passé le week-end dernier dans les Alpes, et plus précisément dans le massif du Beaufortin, pour faire du VTT à la cool entre mecs de niveaux assez différents mais tous dans le même esprit de franche rigolade et de plaisir sportif.
Les sorties concoctées par notre hôte Antoine était assez sportives et pour le coup on en a eu pour notre grade. Les cuisses ont chauffées, les vélos ont été mis à rude épreuve (il y a même eu de la casse pour certains) mais eu final tout le monde à terminer chaque journée en ayant un maximum de plaisir (surtout dès que ça descend).
Jour 1
Vu que nous sommes arrivés tard dans la nuit de mardi (3h du matin) et qu’il était nécessaire de préparer ou réparer les vélos avant d’attaquer le programme (oui on a dû rattraper mon disque de frein avant accidentellement tordu à l’arrêt par ce cher Tonyo), nous n’avons rouler que l’après-midi. Pour se mettre en appétit donc une jolie petite ascension de près d’11 kms dont la majeure partie s’est effectuée sur une petite route de montagne avec fort pourcentage sous la chaleur du jour (35°c) assez écrasante. La partie descendante fût assez courte (6,5 kms), principalement en sous-bois avec pas mal d’épingles serrées à négocier et quelques passages techniques. Rien de très difficile mais tout de même très plaisant. Pour finir nous avons eu droit à une jolie chute de Julien qui s’est fait plus de peur que de mal, mais qui nous auras surtout bien fait rire…
Jour 2
Le second jour fût la plus grosse et la plus difficile journée avec plus de 7h de vélo (et 5h de pauses bien nécessaires) et l’ascension du Mont Jovet (30 kms) qui culmine à 2556m d’altitude. Le début de la montée est un chemin en sous-bois avec pas mal de parties techniques, s’en suit une partie sur la route assez longue (d’autant plus que je déteste faire de la route avec des crampons) qui se transforme en un chemin carrossable vers 2000m qui se dégrade au fur et à mesure que l’on approche du refuge situé à 2350m environ. Les derniers 200m de dénivelé étant un chemin de randonnée très raide et difficile devant être effectué en poussant ou portant le vtt (surtout après plus de 5h de montée). Une fois arrivé au sommet on savoure et on profite du paysage magnifique et on ne regrette pas une seule seconde d’en avoir autant bavé pour y arriver. Concernant la descente elle fût longue (17 kms) et très variée. On passe respectivement de sentiers très (trop) techniques à flanc de montagne en repartant du sommet, à une descente sur un large chemin en gravier très rapide, en passant par un morceau de piste de ski de La Plagne, un sentier botanique ultra technique en sous-bois (avec des épingles tellement serrées qu’on passe quasiment l’arrêt… quand on passe sur le vélo), un pierrier et un chemin creusé (type lit de ruisseau) toujours en sous-bois. Un vrai bonheur !
Jour 3
La journée de "repos" bine méritée après l’ascension du Mont Jovet la veille. Au programme 42 kms de piste cyclable sans difficulté le long de l’Isère (la rivière) pour aller à Bourg Saint-Maurice se faire un MacDo, faire du shopping et s’arrêter sur une base de loisir pour faire trempette. A la cool en fait.
Jour 4
Le seul jour où nous avons eu une météo pas terrible. Un ciel gris, menaçant, du vent et une température pas vraiment de saison au sommet du Cormet d’Arêches (la veste était nécessaire). Au programme 11 kms d’ascension avec principalement de la route de montagne, du chemin carrossable bien garnit en cailloux pour finir sur un petit sentier pour arriver au sommet à 2109m. La première descente fût un peu raccourcie du fait du temps menaçant et de la blessure de Tonyo (son premier retour de pédale sur le tibia). Ce fût la descente la plus technique que l’on ait eu à faire du séjour. Très pentue, avec plusieurs passages boueux sur des plateformes en bois permettant de traverser les ruisseaux, les freins, les genoux et les cuisses ont bien chauffés… Une fois la descente écourtée comme indiqué plus haut il a fallu remonté au sommet par la route et le chemin carrossable caillouteux. S’en est suivit pour terminer la longue descente jusqu’au point de départ par un sentier remplit de cailloux tranchant rendant le début de la descente technique et dangereux pour les pneus. Un petit morceau de route de montagne histoire de se taper une petite pointe de vitesse (68 km/h) pour finir un chemin forestier large et rapide.
Jour 5
Le dernier jour nous n’avons pu rouler que quelques heures le matin du fait de la route à faire pour rentrer à Paris. Donc le parcours réduit a été la première partie du parcours du deuxième jour concernant la montée et la partie descendante fût légèrement différente. Elle m’a permis de faire un run d’une dizaine de minute en solo dans une partie en sous-bois type lit de ruisseau avec beaucoup d’épingles et de racines piégeuses. Un pur bonheur !
Ce week-end à été excellent à tout point de vue. Une bonne ambiance, des parcours difficiles, techniques et ludiques à la fois. Un régal. Vivement que l’occasion de présente à nouveau de refaire ce type de séjour car j’avoue qu’il va être difficile de rouler à nouveau en Ile de France désormais…
La vue générale des tracés effectués durant le week-end
Les chiffres du week-end
Jour 1 : 17 kms / 1074m de D+ / 1063m de D- Jour 2 : 47 kms / 2568m de D+ / 2492m de D- Jour 3 : 42 kms / 492m de D+ / 484m de D- Jour 4 : 29 kms / 1460m de D+ / 1421m de D- Jour 5 : 23 kms / 903m de D+ / 867m de D-