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Ouf...

Publié le 25 novembre 2010 par Poclatelephage
Malgré moi, hier soir, j'ai ressenti une certaine pression en découvrant la saison 3 inédite de « Fais pas ci Fais pas ça » pour laquelle je fais de la publicité depuis un mois, voire un an, ou même depuis la première saison diffusée n'importe comment le samedi en fin de journée par France 2. Mais j'ai vite été rassurée, la série est toujours aussi bien écrite et les acteurs du petit Lucas, muet mais vraiment mignon, à Hélène Vincent parfaite en belle-mère pointilleuse, m'ont à nouveau convaincue.
Ouf...
Comme quoi, j'ai envie de le hurler : « c'est possible ». Les français (« bleu, blanc, rouge, je suis [POCPOC] la français[e] ») sont capables de réunir des auteurs pour écrire des dialogues suffisamment subtils pour que les répliques les plus anodines fassent mouche (« le coco » de Renaud, « on va pas se cacher le Mont Blanc avec le petit doigt »...) et caster des acteurs, même les enfants, parce que j'ai des souvenirs presque douloureux de l'apparition de la gamine d'une des « filles d'à côté » certainement la descendante d'un des producteurs tellement mauvaise que ça en devenait surréaliste, qui savent jouer la comédie.
Beaucoup de lecteurs m'ont demandé si on pouvait suivre sans avoir vu les deux premières saisons et évidemment c'est possible, mais les afficionados de « Fais pas ci, fais pas ça », dont je suis (surprise !!!), se réjouissent de constater qu'en plus des qualités que je ne me lasserai jamais de vanter et que j'évoquais précédemment, les scénaristes ont été capables de faire évoluer les personnages. Fabienne s'émancipe peu à peu et est de moins en moins dépressive. Renaud est passé de numéro 3 de sa boîte à numéro 2 quand même. Denis a presque trouvé une carrière. Valérie demeure identique à elle-même, mais son rôle de chieuse professionnelle qu'on a envie de gifler parce qu'on en côtoie tous les jours dans le cadre de sa vie personnelle ou active des comme elles, demeure savoureux. Les enfants grandissent....et se rapprochent.
Les intrigues, bien que parfois totalement loufoques, tiennent totalement la route, et c'est l'une des innombrables forces de la série.
Bon, voilà dans le détail, j'ai adoré le running-gag du bip de Valérie (« y'a maman qui bipe en bas »), et qu'elle songe un instant que Renaud Lepic couchait avec sa fille (le moment où Typhaine entend la présenter à son amoureux est hilarant). J'ai savouré pour la deuxième fois le dénouement façon « la vie est un long fleuve tranquille » du premier épisode et je chantonne encore « c'est l'esprit de Noël » en souriant bêtement en revoyant le visage de Fabienne qui chante les paroles avec conviction. Je voue décidément un culte païen à Valérie Bonneton, mais on va le savoir, qui est simplement géniale en Fabienne qui a fumé un joint. Je l'adore également quand elle indique à Denis Bouley qui veut se débarrasser de sa crèche vivante parce que sa femme « a eu une mauvaise expérience avec un lapin » qu'elle ne peut pas parce qu'elle a déjà sa belle-mère. Je craignais le pire avec le double rôle de Renaud Lepic, qui a su me faire oublier qu'il n'était pas Dany, ce qui est quand même balèze. Son visage dans le premier épisode, quand il pense que son père trompe sa mère, est parfait à chaque plan.
Les épisodes durent 52 minutes intenses sans que l'intérêt ne retombe jamais grâce à deux parties quasiment distinctes qui se tiennent parfaitement.
Chaque épisode se termine sur un petit cliffhanger...et là  j'applaudis, si, si j'applaudis carrément...
J'ai hâte de découvrir Elliot chez le psy qui représente sa mère en éléphant.
Si ces deux épisodes ne vous ont pas convaincus, je baisse les bras. J'attends vos commentaires (forcément) enthousiastes sur le sujet.

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