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e-loue, remède contre la loose … 18e démonstration !

Publié le 25 novembre 2010 par E-Loue.com

Oh là là là là … elle arrive, elle arrive, enfin !

Marc a 19 ans.

Plus que quelques minutes et elle sera là.

Marc est amoureux.

Je n’en peux plus d’attendre.

Marc a rencontré Léonore sur Internet, il y a un peu plus d’un an. Ce flirt 2.0 est petit à petit devenu plus qu’une simple attraction. De tchat en tchat, ils ont appris à se connaître, à s’apprécier … à s’aimer, aussi. Problème : Léonore vit en Italie, dans une famille modeste qui plus est. Comme lui non plus ne roule pas sur l’or, ils n’ont pas encore eu l’occasion de se voir en vrai.

Chance : Isabella, 20 ans, a bénéficié d’une grosse réduction sur un trajet en train Milan-Paris. L’occasion rêvée. Du coup, Marc, qui vient de passer (et d’obtenir) son permis de conduire a comme qui dirait emprunté la voiture de son papa. De Tours, sa province, il est monté jusqu’à la capitale. Le trajet lui a semblé interminable !

En chemin, il a reçu un appel de son paternel : quand tu vas revenir, ça va barder … en attendant, tu fais attention à toi, tu regardes bien la route, et tu me ramènes la bagnole dans le même état que tu l’as trouvé, sinon, je ne donne pas cher de ta peau ! Marc se sent chanceux d’avoir un papa comme le sien. Intérieurement, il se promet de faire attention … promesse très difficile !

Pour sa première venue à Paris, c’est à un vrai baptême du feu auquel il a droit ! Les automobilistes parisiens se fichent qu’il soit jeune conducteur épris d’amour et pressé d’arriver à la gare de Lyon pour retrouver son aimée. Ils klaxonnent, font des queues de poisson, grillent les priorités … si bien que Marc manquent à plusieurs reprises de heurter pares-choc, taxis, platanes et cyclistes kamikazes !

Stressé, énervé, impatient, il lui faut désormais chercher une place où se garer. Plus de place en parking souterrain. Plus de place devant la gare. Plus de place. Plus de place du tout … à force de tourner et de retourner dans tous les sens, il fini par repérer qu’un emplacement, un unique emplacement à plusieurs kilomètres à la ronde, est libre. Ni une ni deux, Marc fonce, se gare et, content, cours jusqu’au quai où le train de Léonor va arriver !

Sa première erreur a été, dans la précipitation, de ne pas voir, au sol, le mouchetage conséquent de fiantes de pigeons, indiquant que l’arbre à côté duquel il stationne est un perchoir à malheurs ! Sa seconde erreur est de ne pas avoir prêté attention au gang de grands mères originales qui nourrissaient, à moins de vingt mètres de là, une cohorte d’oiseaux … laissant présager le pire. Sa troisième erreur est d’avoir laissé la fenêtre de sa portière ouverte. Trois erreurs … pour le moins fatales !

Sur le quai, Marc n’a pas conscience de tout cela. Il regarde fixement le moniteur censé lui indiqué l’entrée en gare du train tant attendu. Manque de bol : un retard d’une demie heure est annoncé.

Comme il ne peut rien avaler, il ne va pas patienter dans le troquet du coin. Comme il ne peut tenir en place, il ne part pas s’asseoir. Comme il ne veut pas rater une seule seconde du séjour de Léonor, il ne retourne pas attendre au chaud dans sa voiture. Il reste là, aux aguets, en faisant les cent pas. Bientôt, elle arrive, quai n°3. Il la voit, de loin. Il sourit. Son coeur bat la chamade. Elle est belle, aussi belle que ce qu’il avait pu voir d’elle sur son écran.

Bonjour Léonor.

En guise de baiser enflammé, c’est une bise très sobre qui lui est offerte … il comprend : cette situation est pour le moins étrange, il faut qu’il lui laisse du temps de s’habituer.

- Là, on va à ma voiture, et je t’emmène à Tours. Tu vas voir, on va passer un super week-end. Je suis tellement content de te voir, enfin !

- (accent italien irrésistible, à la Monica Bellucci) Moi … Moi aussi …

Léonor n’est pas convaincu par Marc … ce n’est pas qu’elle le trouve laid, bien au contraire … mais tout cela est assez étrange. Sur Internet, elle le trouvait bien plus sophistiqué, et c’est ce qui l’avait attiré. Là, avec sa vieille chemise toute sale, son jean trouvé, et ses chaussures usées, il fait … négligé. Et si il y a bien une chose que Léonor déteste, c’est la saleté. Elle vient certes d’une famille modeste, mais très cultivée, très attachée à l’honneur et à l’image de soi.

En sortant de la gare, Marc repère sa voiture … littéralement ruinée !

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C’est la loose … sa première pensée va pour son père, qui va certainement lui en vouloir s’il ne fait pas quelque chose. Il se retourne vers Léonor, devenue verte (de dégoût, de honte, de regret …). Après une discussion très animée, il parvient à la convaincre de monter avec lui, juste le temps qu’il aille la faire nettoyer.

Problème : la fenêtre ayant restée grande ouverte, l’intérieur est dans le même état que l’extérieur. Il n’en faut pas plus à Léonor pour en tirer des conclusions.

- Écoute, tu es très gentil, j’étais contente de venir, mais là, dans ces conditions, je ne suis pas certaine de vouloir rester. Déjà, je croyais que nous resterions à Paris et que tu me ferais visiter la ville de l’Amour. Ensuite, tu aurais pu au moins bien t’habiller, être élégant pour moi. Enfin, il est hors de question que je monte dans ton véhicule.

- Léonor, vraiment, je suis désolé, ça ne devait pas se passer comme ça. Viens avec moi s’il te plait. Si tu veux, on reste ici, à Paris, je ferai tout ce que tu veux, mais reste, s’il te plait !

Après réflexion, Lénor tourne les talons et s’en va, malgré les cris de Marc. Sur le chemin la menant à la gare, Marc l’aperçoit se heurter accidentellement à un grand brun ténébreux. Ce grand brun ténébreux, c’est Louis … avec qui Léonor, quelques années plus tard, aura trois merveilleux enfants. Mais ça, Marc ne le sait pas. Tout ce qu’il voit, c’est que ce mec, cet inconnu, embarque son italienne - qui rit au éclat, manifestement sous le charme - en voiture … propre … même pas luxueuse, ni rien, juste propre.

Sur le trajet du retour, Marc cherchera désespérément à faire laver son véhicule, en vain : la fiente, trop incrustée, ne partira pas. Inutile d’expliciter la réaction (prévisible et justifiée) de son père.

Aujourd’hui, Léonor et Louis sont heureux comme au premier jour. Marc, quant à lui, est toujours célibataire (à 43 ans bientôt !), vit toujours chez ses parents, et n’a plus jamais reconduis une voiture (ce qui, surtout en province, dénote une vie sociale quasi inexistante).

C’est la loose … et dire qu’il aurait pu s’éviter tout ce mal rien qu’en louant une place de parking sur e-loue.com !

:)


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