Alamar, ça sent l'air iodé. D'Alamar à l'amour, il n'y a qu'un pas, que Pedro González-Rubio franchit avec allégresse. Ce film a été projeté en ouverture du Festival des 3 continents, avant-hier soir, à Nantes, en présence du jeune réalisateur. Une grande bouffée d'air marin et de simplicité dans la salle du Grand T. J'ignorais tout de ce film, qui tient plus du documentaire que de la fiction, l'histoire étant vraie et les personnages jouant leur propre rôle. En l'occurrence, un garçonnet, Nathan, dont la mère vit à Rome, rejoint pour les vacances son père et son grand-père mexicains sur le deuxième récif corallien de la planète, Banco Chinchorro. Pêche, plongée, tendresse, petits plaisirs quotidiens… Très loin de notre réalité occidentale et matérialiste, un lien complice se tisse entre le jeune père et son fils. Lequel se prend d'affection pour un héron garde-bœuf surgi par hasard durant le tournage.
C'est l'un des grands mérites de ce festival, qui donne à voir des films différents. Après la projection, galettes, crêpes et pétillants étaient de la partie, pour le cocktail servi sur la scène du Grand T. Cidre ou X Noir, mon cœur a balancé, je dois l'avouer. Mais le X Noir, partenaire de la soirée, n'a pas juré avec les crêpes !
Il vous reste encore 5 jours pour profiter de ce festival, qui est le plus ancien de Nantes. Quant au film Alamar, il sort le 1er décembre dans les salles. Pour les Saumurois qui ne souhaiteraient pas trop s'éloigner ce week-end, encore deux jours pour visiter l'exposition "Vibrations communes", dans les caves d'Ackerman. "Divin chocolat", ce sera pour le week-end prochain. D'ici là, il reste encore 6 dates pour le Dîner des vendanges.