Emouvant l’article de la Semaine du jeudi 18 au 24 novembre 2010. On peut au passage, féliciter ce journal qui n’hésite pas à diffuser les
informations qui fâchent parfois les intérêts de la petite bourgeoisie locale et de leur maire préféré. Contraints à s’exiler pour avoir oser faire grève .car n’en déplaise aux arguments
fallacieux, c’est bien pour fait de grève qu’ils ont été licenciés. Parler avec certains employés et vous verrez qu’elle est la situation réelle des employés qui travaillent
dans ces temples de la consommation ! une famille s’engraisse tranquillement depuis trop longtemps sur le dos de ses employés. Elle mène par le biais de ses sbires une pression
constante et totale. Elle aura beau prétendre avec ses avocats que ce sont les raisons économiques qui ont poussé à faire ce choix : cela est risible, quand on connaît les bénéfices engrangés
chaque année. Et même si la disquerie est déficitaire, elle n’est nullement une filiale à part ; il n’y a donc pas de déficit au sein de l’entreprise. les licenciements sont donc illégaux. En
attendant, 3 personnes ont été jetées aux orties comme des chiens.
Ils envisagent donc de « s’exiler » ; la loi est ainsi imparfaite, même en ayant le bon droit pour soi on peut tout perdre ! ! ! La direction a le temps, l’argent,
elle n’aura que faire d’une condamnation, elle paiera au besoin ! 3 salariés vont devoir reconstruire leur vie ailleurs, c’est cela qui est scandaleux ! Lorsque des possédants peuvent
influer sur la destinée des travailleurs dans un pays qui se veut démocratique, on peut s’interroger sur les fondements réels de notre démocratie.