Glee: 2.08 Furt
Le parcours en montagnes russes se poursuit pour Glee. Après être monté à un niveau très correct la semaine dernière, elle retombe plus bas que terre. Et je pèse mes mots. Même Sue m'a presque ennuyé avec ses problèmes familiaux. Et pourtant son idée génialement loufoque de mariage avec elle-même semblait très bonne sur le papier. Mais elle a été gâchée par un trop plein de bons sentiments venant de son conflit avec sa mère (Carol Burnfaceett) dans lequel intervient l'éternelle soeur handicapable qui commence vraiment à trop attendrir Sue. Tout comme son poste de principal par intérim où, horreur, elle agit avec raison et humanité, notamment quand Kurt vient se plaindre du problème Karofsky, le fooballeur gay refoulé qui le terrorise. Problème qui devient au final juste un prétexte un peu facile pour faire Kurt rejoindre l'école de son béguin du moment et pouvoir ainsi les rapprocher. Alors il y a quand même une chose qui m'a plu, c'est le Glee Club qui décide d'agir pour aider Kurt. Ce n'était pas bien réfléchi mais ça partait d'une bonne intention qui permet de donner une vraie impression de cohésion, et d'unité du groupe.
Ma satisfaction reste quand même à nuancer puisque parmi les "héros" de Kurt, il y a Sam qui n'agit apparemment que pour s'accaparer encore plus de popularité et pour se faire Quinn. Quinn qui affirme qu'il n'est toujours pas son boyfriend alors qu'ils sont collés l'un à l'autre depuis plus d'un mois. Son récent acouchement à vraisemblablement dû endommager ses fonctions cognitives. Ce qui aurait pu apporter quelque chose de pas mal à l'équation, c'était les réticences de Finn à défendre les intérêts de Kurt. Mais en fin de compte, ça fait très déjà vu et puis ça se résout comme par magie à l'occasion du mariage de leur père et mère respectif. D'ailleurs, un mot sur le mariage: navrant. Navrant de niaiserie, de phrases bateau, de scènes clichés. Bref, nul surtout qu'en plus il tombe un peu comme un cheveu dans la soupe. Enfin, niveau chanson, là, pour une fois, pas grand chose pour sauver les meubles. La plupart sont fadasses slash totalement inconnues slash débordantes de mièvrerie. A la limite j'ai presque envie de dire que Sway de Will est à mettre dans le haut du panier. Voyez à quel point j'en arrive.
En conclusion, on pourrait croire qu'un scénariste de 7 à la Maison, voire carrément Brenda Hampton elle-même a été assigné à l'écriture de cet épisode. Fade, incohérent, niaiseux à souhait, seuls quelques rares traits d'humour rendent son visionnage suportable. Définitivement l'un des pires épisodes de la série.