D’après La zone euro rongée de l'intérieur, le « marché » qui s’en prend à l’euro n’est autre que les organismes financiers de la zone euro (par exemple les fonds d’assurance vie). Ils pourraient très bien mettre la dite zone en faillite, ce faisant coulant avec elle.
En fait, l’article tire cette conclusion de la nationalité des créditeurs d’un État. Comme le montre l’affaire irlandaise (billet précédent), c’est incorrect. Les États garantissent leurs banques, qui a prêté à la banque entre aussi en compte. Pour l’Irlande le problème vient de là. D'ailleurs, attaquer les « marchés » n’a pas grand sens. Chaque acteur, isolé, optimise son intérêt individuel, qui est de suivre le troupeau.
Un autre article remarque que, jusque là, la BCE garantissait les banques irlandaises. Si elles avaient fait faillite, elles l'auraient enterrée.
Pas simple tout ça.