Qui ne connait pas Harry Potter ? Le
jeune garçon qui a réussi à survivre à l’infâme Lord Voldemort alors qu’il n’était qu’un simple nouveau né. Sa maman J.K Rowling a vendu des millions d’exemplaires des aventures du prodige à
lunette, qui à lui seul à engendrer des millions de dollars. Suite à quelques mauvaises adaptations cinématographiques, et donc vidéo ludique, les fans avaient commencé à Pester. C’est afin
d’éviter une nouvelle débâcle que la décision a été prise de diviser en deux le septième épisode des aventures d’Harry. Harry Potter et les reliques de la mort partie 1 est donc la première
partie du dernier tome. Mais cette décision permet-elle d’obtenir un jeu vraiment bon ? Fini Poudlard et ses cours de sorcellerie, bienvenue au sein d’une guerre, qui se déroule peut-être au coin
de votre rue …
Harry Potter et les reliques de
la mort partie 1, c’est tout d’abord un univers ou beigne la magie. Vous incarnez Harry Potter, le survivant, l’enfant qui a réussit à s’en sortir contre Lord Voldemort. Au sein de cet opus, vous
allez devoir évoluer dans le monde qu’est le notre. Adieu le monde de la magie et de Poudlard, bonjour celui des Moldus (personne qui n’a pas de pouvoir magique). Manette en main, vous allez dès
l’ouverture du jeu vous apercevoir que cet épisode à au moins la caractéristique d’être très nerveux ce qui est à la fois un point positif car vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer, mais
également un défaut car vous aurez durant le jeu quelques envois de sorts approximatifs. Apprêtez vous à marteler vos touches pour envoyer des sorts contre les mangemorts et les rafleurs qui vont
chercher à vous avoir. Aucun doute possible, ce jeu est à la limite du Beat Them All, et on constate donc très vite le tournant plus mature que les développeurs ont cherché à mettre en avant.
Toujours du point de vu amélioration les développeurs ont insisté sur le système de niveau. A chaque niveau vous gagnez soit des sorts, soit de la vie, soit de la force afin de lutter plus
efficacement contre les forces du mal. Chaque sort vous permet d’adopter de nouvelles stratégies, que je ne vous révélerais pas, ce qui permet de développer la trame du jeu tranquillement.
Malheureusement les ennemis ne sont pas très variés, et il vous sera très souvent possible de faire et refaire les mêmes stratégies.
Dans votre quête vous pourrez être aidé de potions qu’il vous faudra ramasser par terre, suite à la mort d’un ennemi ou parce qu’elles auront été mises au sol à un endroit précis. Si certaines
agissent de manière temporaires, d’autres au contraires seront stockées dans votre inventaire, et il vous faudra les ressortir au moment opportun.
Du point de vu diversité le titre mise donc sur les différents style : A la limite du Beat Them All pendant les phases de combats, le jeu mixe à la fois une aventure épique, et des scènes
d’infiltration en FPS qui sont plutôt bien réalisées : Sous votre cape d’invisibilité vous pourrez encore une fois améliorer vos tactiques de combats.
Le jeu est cependant fréquemment coupé par des sortes de minis jeux, qu’il vous faudra absolument
faire si vous voulez continuer, mais qui ne sont introduits par rien. Ces minis jeux sont surtout là afin d’allonger une durée de vie assez courte… nous en reparlerons. Néanmoins, bien qu’au
prime abord ils paraissent variés la jouabilité est assez répétitive, et ils nous coupent complètement de l’histoire principale. Le véritable souci reste que la durée de vie de la campagne est
très courte (affichée à cinq heures de jeu), et que les minis jeux sont surtout là pour la rallonger d’avantage. Il aurait peut-être été préférable de les mettre à part, puisque le titre dispose
par exemple d’un mode défi qui peut-être joué à part de la campagne. Ainsi, on aurait eu les mêmes niveaux, mais en dehors d’une campagne qu’ils desservent plutôt qu’autre chose. De la même
manière, les sauvegardes ne se font pas, et s’il vous arrive de mourir il vous faudra tout refaire depuis le début. Le temps de coupure qui vous ramène à la mission principale est donc d’avantage
rallongé.
Il vous faudra donc vous armer de patience, jouer avec un certain niveau de difficulté, tenter de récupérer tout les journaux, et les radios cachés, faire les défis, afin de trouver une certaine
rentabilité au titre.
Heureusement pour nous on peut avoir la satisfaction de voire des lieux variés. Merci à J.K
Rowling qui a sut instaurer au sein de son univers un tas de lieux différents, ainsi vous vous baladerez à travers des forêts, jouerez (beaucoup trop) dans des usines délabrées, vous battrez dans
un petit village enneigé, ou tenterez de vous échapper de la grotte d’un dragon. Graphiquement le jeu n’est pas une réussite extrême mais les personnages ne sont pas trop mal modélisés, et si
certains lieux sont clairement mal faits, d’autres en revanche s’en sortent honorablement. Il est juste dommage que tout les ennemis se ressemblent à ce point.
Notez que pour un jeu sur la magie la modélisation des sorts est réussie, les cinématiques ne sont pas trop mal, et les effets sont en général présent comme la fumée lorsque vous détruisez des
rochers. Mitigé jusqu’au bout vos pas n’apparaitront cependant pas dans la neige.
Si Graphiquement le jeu peut faire débat, du point de vu de la bande sonore, il en est tout autre puisque c’est peut-être le domaine qui s’en sort le mieux. Avec des vois de méchants bien
méchantes, et les voix des héros familières, le titre se porte plus que très bien. Certaines musiques d’ambiances sont bien dosées, et apparaissent au bon moment.
Enfin bref vous l’aurez très certainement comprit, cet Harry Potter et les reliques de la morte partie 1 est un jeu assez nuancé, qui a réussi à produire de belles choses, bien que les ratés ne
passent pas du tout inaperçus. Les développeurs avaient la possibilité de tenter de nouvelles choses avec cet épisode en dehors de l’école. Si le rendu final est assez mitigé, Harry Potter et les
reliques de la mort, vous fera passer un agréablement moment, pour peu que vous accrochiez à l’univers.
LES +
1. Le monde de J.K Rowling
2. La variété des sorts, le système de niveaux
3. La diversité de jouabilité
LES -
1 Des
environnements nombreux mais répétés
2. Un graphisme inégal dans les séquences
3. Les minis jeux qui coupent l’action de l’histoire
Graphisme : 6.5/10
Jouabilité : 6.5/10
Durée de vie : 3/10
Bande son : 7/10
Notes finale : 5.5/10
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble