Plutôt rassurant : l'art contemporain ne se porte pas si mal en France et c'est à Mac (ex 2000) qu'on le ressent.
Comme chaque année ( voir notre visite d'il y a deux ans en cliquant ICI ), le salon Mac permet à des artistes d'exposer directement leurs oeuvres et de vendre sans commissions leur production aux amateurs.
Depuis la dernière édition, la plupart des exposants ont changé. Les recherches formelles sont plutôt variées, sans complexes et dignes d'être signalées dans une proportion qu'on avait pas connue depuis longtemps. A cela, une explication due au simple renouvellement générationnel. Elle n'est pas tout à fait rassurante car on soupçonne les plus anciens d'avoir décroché par lassitude devant leurs échecs commerciaux. En tous cas, les nouveaux venus ne se laissent pas abattre. La paupérisation et l'absence d'école ont le mérite paradoxal de libérer les artistes du souci de complaire et de se conformer à une mode ou une ligne.
Certes, on ne voit pas encore de rupture esthétique franche et importante. Mais est-ce possible ? Il faudra peut-être attendre la pleine maîtrise de la 3-D pour cela.
Parmi les multiples et bonnes surprises signalons tout de même, par ordre alphabétique et avec illustration à l'appui :
Belgrand
Beer
Bernard
Besacier
Bibi
Isy-Schwartz
Jallard
Sans oublier ... Commet !
Et Louvat !