La “croissance verte” intéresse les financiers au plus haut point. C’est le cas notamment des places boursières qui, à l’image du NASDAQ, développent des indices sectoriels spécifiques aux marchés émergents des cleantechs.
Le Green IT vient de recevoir ses lettres de noblesses en se voyant octroyer un index Green IT spécifique au sein du panel « Energy Efficiency », un des treize secteurs (efficience énergétique, énergie renouvelable, santé, matériaux avancés, bâtiments intelligents, bio-carburants, réduction des pollutions, gestions des ressources naturelles, recyclage, éclairage, eau, transport et finance) de l’index global « Green Economy ».
Selon le site web du NASDAQ, l’index Green IT est composée de sociétés cotées dont l’objectif est de réduire la consommation d’énergie de leurs clients en proposant des outils de collaboration en ligne, des technologies pour améliorer l’efficience énergétique des data centers et des parcs de postes de travail, et des outils de virtualisation.
Une fois encore, cette sélection d’entreprises ne met l’accent que sur les économies d’énergie sur la phase d’utilisation. Une problématique qui ne représente qu’une des multiples facettes du Green IT. La gestion des déchets, le reconditionnement et l’allongement de la durée de vie du matériel, la réduction du volume d’impression, etc. sont totalement absents de l’index. Dommage.
Via : http://www.thegreenitreview.com/2010/11/nasdaq-omx-launches-green-indexe…