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IIème partie: 2. Les groupes de pression pro-jeu Dès le j...

Publié le 29 novembre 2010 par Bpoker47

IIème partie:

2. Les groupes de pression pro-jeu

Dès le jour que l’adoption de la loi anti-jeu est devenue certitude, on a vu naître l’Alliance des Joueurs de Poker (Poker Player Alliance). Certes, ce groupe est formé autour du poker, mais il a joué un rôle à faire avancer les projets de loi anti-UIGEA. Le groupe compte plus de 1 million de membres et il est en plein développement.

Aussi importante que la PPA, l’iMEGA a été une bénédiction pour les joueurs. Le groupe, fondé par Joe Brennan Jr., a été formé dans le but de renverser l’UIGEA. L’organisme est prêt à s’attaquer à toute loi qui met en question la liberté de l’Internet, mais jusqu’ici il a agi seulement dans le domaine des jeux de hasard.
D’autres organisations de lobbying comme la RGA (Remote Gambling Association) en Europe, Interactive Gaming Council, American Gaming Association, ainsi que de divers groupes de pression locaux sont tous importants et garantissent que les droits des joueurs seront toujours représentés. Si ces groupes avaient existé dès le début, les lois comme UIGEA n’auraient peut-être jamais été mises en oeuvre. De toute façon, les joueurs et les opérateurs devraient être reconnaissants pour tous ces lobbyistes du jeu.

3. La liberté de parier

La dernière chose pour laquelle les Américains doivent être reconnaissants au jour de l’Action de grâce est la liberté dont ils disposent. Evidemment, il serait mieux si les Américains avaient la liberté de jouer comme ils le font au Royaume-Uni, mais la plupart des pays ont imposé des restrictions plus dures sur les jeux. En fait, dans de nombreux pays démocratiques, le jeu dans les casinos terrestres est très limité. Au Japon, par exemple, tout pari à l’exception des courses hippiques et des courses automobiles, est illégal, étant passible d’une peine de prison. En Australie, les paris sportifs sont légaux, mais les autres formes de jeu sont interdites. A Hong Kong, les paris sur autre chose que les courses de chevaux sont interdits. De nombreux pays dans les Caraibes et en Amérique du Sud sont heureux de fournir des services de jeu en ligne à l’étranger, mais interdisent à leurs citoyens d’en bénéficier. Même des pays comme le Canada, la Grèce et le foyer du libéralisme – les Pays-Bas – ont adopté des lois pour limiter le jeu libre.

Quant aux pays non démocratiques, en Chine, les parieurs sont passibles d’une peine d’emprisonnement sévère et à un moment donné de l’histoire, les paris étaient punis de mort. De même, jouer dans les pays arabes peut entraîner une peine d’emprisonnement dure.

Jouer sur les sites basés à l’étranger et obtenir le paiement des gains est, sans doute, difficile. Certains des sites prestigieux, comme Betfair ou Party Poker, n’opèrent pas aux Etats-Unis, mais si un citoyen américain veut jouer, il peut le faire. Même dans l’Etat de Washington, il n’y a eu aucun cas d’emprisonnement pour une telle raison.

Avant l’Internet, les seules options de jeu pour les Américains étaient les courses de chevaux, les loteries, les voyages à Las Vegas et Atlantic City et les bookmakers obscurs qui étaient vraiment illégaux. Au moins aujourd’hui, les Américains peuvent être reconnaissants qu’ils ont des options réelles.


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