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Vacheron Constantin montres Métiers d’Art Chagall & l’Opéra de Paris

Publié le 29 novembre 2010 par Tendancehorlo

Vacheron Constantin Hommage aux Compositeurs Illustres Lorsqu’elle devient mécène de l’Opéra national de Paris en 2007, la Manufacture Vacheron Constantin met en lumière une des valeurs qu’elle s’emploie à pérenniser depuis plus de 250 ans : les traditions artisanales des Métiers d’Art de la Haute Horlogerie. Ce partenariat, qui réunit le temps, l’art et la culture, s’illustre par une démonstration magistrale du savoir-faire de la plus ancienne manufacture horlogère.

Vacheron Constantin a en effet conçu une exceptionnelle collection de quinze pièces uniques en hommage aux plus grands compositeurs, ceux-là mêmes qui ont inspiré à Marc Chagall la fresque monumentale formant le plafond de l’Opéra Garnier. La première montre de la collection Métiers d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris est intitulée « Hommage aux Compositeurs Illustres. » Cette pièce unique qui a été présentée lors de la soirée de gala du 30ème anniversaire de l’AROP – Association pour le Rayonnement de l’Opéra national de Paris, le 20 novembre 2010 au Palais Garnier. Le garde-temps reproduit à dans son intégralité le plafond de Chagall par la technique genevoise ancestrale de la peinture miniature en émail « Grand Feu ». Les 14 autres pièces seront élaborées au cours des deux prochaines années, chacune consacrée à l’un des compositeurs figurant dans l’œuvre de Chagall.

Le temps, la culture et l’art

Heureuse trilogie que celle-ci. Elle lie passé, présent et futur pour mieux inscrire ces œuvres dans l’éternité. Une symbiose parfaite, vivace et créatrice, qui nourrit la philosophie de Vacheron Constantin depuis toujours. Une exploration perpétuelle, technique et esthétique, que la Maison enrichit sans cesse par un savoir-faire acquis de génération en génération et une créativité tournée vers l’innovation.

À ce titre, une montre Vacheron Constantin est bien plus qu’un simple instrument de lecture ou de mesure du temps. C’est un miroir de la culture et de l’histoire, une œuvre d’art jalonnée de rencontres humaines. Celle, en 1755, de Jean-Marc Vacheron et de son apprenti ; celle, en 1819, du petit-fils de Jean-Marc Vacheron et de François Constantin… Et traversant les époques, celle de tous ces artistes passionnés, artisans horlogers, émailleurs, sertisseurs, graveurs qui sont la véritable force vive, inaltérable, de la manufacture.

Une telle philosophie ne pouvait que rapprocher Vacheron Constantin et le monde des arts. La musique, l’opéra, le ballet sont autant d’univers où l’homme, son talent et sa personnalité parachèvent la consonance de l’œuvre. Mécène depuis quatre ans de l’Opéra national de Paris, la Maison partage avec cette institution l’art de la précision, du renouvellement et de l’émerveillement. Un art dont la maîtrise, à la fois technique et esthétique, est orchestré par une multitude de métiers. En horlogerie comme à l’opéra, l’accomplissement est en effet une histoire humaine, riche de savoir-faire perpétués et partagés. Le temps ne saurait avoir une quelconque emprise sur ces métiers dont l’exigence et le défi sont cristallisés par la quête d’excellence, l’audace et la passion.

Marc Chagall et l’Opéra Garnier

Sans doute est-ce par passion que Marc Chagall a accepté le défi lancé en 1964 par André Malraux, alors ministre d’Etat chargé des Affaires Culturelles : peindre un nouveau plafond à l’Opéra Garnier. Une proposition inopinée faite à l’artiste à l’issue de la représentation au Palais Garnier de Daphnis et Chloé, ballet dont il avait exécuté les décors. Un projet fou, insensé, qui suscita d’ailleurs polémiques et oppositions, ses détracteurs craignant une rupture d’unité entre la salle, œuvre de Charles Garnier, et un plafond signé par un artiste contemporain… Sans doute fallait-il un esprit visionnaire pour concrétiser cette idée et une dose d’audace pour oser s’attaquer à un monument de l’art du Second Empire.

L’œuvre de Chagall métamorphose le plafond de l’Opéra en un vaste ciel poétique où tournoient héros de l’art lyrique, génies musiciens, amoureux entrelacés et personnages légendaires. Dissimulant le plafond originel de Jules Eugène Lenepveu, c’est toute la richesse de la palette de Chagall, l’intensité des tons et leurs harmonies qui se déploient sur 200m2. Féeriques, ils dessinent une fleur lumineuse qui vient éclairer les ors et les pourpres néo-académiques du temps de Napoléon III. Cinq pétales de couleurs, à dominante bleu, rouge, jaune, blanche et verte, mettent chacun en scène deux musiciens célèbres entourés des personnages de leur création. Le bleu associe Moussorgski et Mozart, Boris Godounov et la Flûte enchantée ; le jaune, Tchaïkovsky et Adam, Le lac des cygnes et Giselle ; Stravinsky et Ravel font retentir dans le rouge L’oiseau de feu et Daphnis et Chloé ; le vert prête sa fraîcheur à Berlioz et Wagner, aux amours de Romeo et Juliette et Tristan et Iseult ; le blanc magnifie Rameau et Debussy. Les œuvres de Beethoven, Gluck, Bizet et Verdi sont représentées dans le cercle de la voûte qui entoure le lustre central. Ici et là se posent les plus célèbres monuments de Paris, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, la Concorde avec son obélisque et, bien entendu, l’Opéra Garnier.

Moderne, pétillante, vibrante, l’œuvre de Chagall, qu’il définit comme « le miroir coloré des robes de soie et bijoux illuminant les épaules des plus belles femmes de Paris », atteint une musicalité à la fois puissante et subtile où les couleurs donnent le la. L’artiste, qui règne en maître en ce domaine, a joué d’une orchestration, à la base fort simple, de cinq dominantes. Mais à l’intérieur de chacune, les quatre autres se retrouvent comme dans une œuvre musicale où les timbres et les thèmes se répondent en écho. L’équilibre chromatique du plafond, quasi symphonique, joue l’harmonie parfaite au cœur d’un écrin empreint d’histoire, de faste et de convention. La féerie opère et prouve que l’art excelle à marier présent, passé et futur, comme l’aime à le faire Vacheron Constantin avec chacune de ses créations.

Métier d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris « Hommage aux Compositeurs Illustres » : un garde-temps lyrique

La collection Métiers d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris est composée de 15 garde-temps uniques. Une pièce maitresse, intitulée « Hommage aux Compositeurs Illustres », reproduisant dans le moindre détail le plafond de l’Opéra Garnier réalisé par Marc Chagall et 14 pièces mettant chacune en avant un compositeur et une de ses œuvres. Chef d’œuvres de miniaturisation, ces pièces uniques font appel à tout l’art de la peinture en émail « Grand Feu », selon la technique genevoise séculaire qui demeure aujourd’hui encore l’apanage de quelques rares artisans.

Dans son écrin d’or jaune, le cadran accueille sur 31,50 mm de diamètre une œuvre qui occupe en réalité 200m2… La gageure est de taille. Trois aiguilles en or survolent inlassablement le tableau du maître, pointant selon l’heure, les œuvres de Ravel, Debussy et des 12 autres compositeurs. Sur le pourtour, des nymphes, toutes différentes, ont été gravées à la main au même niveau que le cadran émaillé et donnent une incroyable impression de relief, encore accentuée par la lumière qui s’y reflète. Majestueuses incarnations des heures, elles sont reproduites d’après les dorures Second Empire du Palais Garnier. Ourlé d’un anneau d’or, le centre du cadran rappelle celui du plafond.

La sobriété du boîtier de 40mm de diamètre, finement poli, met en lumière la perfection et le raffinement de la miniature en émail. Intégralement faite à la main avec patience, minutie et concentration, celle-ci est la digne héritière de l’esprit des Cabinotiers si cher aux fondateurs de la Maison. Un esprit qui s’incarne également dans le fond officier de la montre, qui, ouvert, découvre une gravure créée par la Manufacture en hommage à Marc Chagall.

Le cœur du garde-temps bat au rythme régulier du mouvement à remontage automatique, le calibre 2460, entièrement développé et manufacturé par Vacheron Constantin. Une telle œuvre méritait un mécanisme parfait : estampillé du célèbre Poinçon de Genève, il présente, outre son extrême fiabilité, des finitions d’exception réalisées dans la plus pure tradition de la Haute Horlogerie genevoise.

La peinture miniature en émail « Grand Feu » technique genevoise : l’art du défi

Né aux abords de la Méditerranée, l’émail a, dès l’Antiquité, embelli les pièces d’orfèvrerie et de joaillerie. S’il est adopté par les horlogers au XVème siècle pour mettre en valeur leurs créations, c’est à Genève qu’il prendra ses lettres de noblesse. Affinant leurs techniques, inventant de nouvelles méthodes d’ornementation, les artisans ne cessent alors d’apporter des améliorations à cet art, distinguant finalement quatre réalisations : l’émail champlevé, flinqué, cloisonné et miniature.

La collection Métiers d’Art – Chagall & l’Opéra de Paris met à l’honneur l’émail miniature « Grand Feu », l’une des traditions artisanales les plus anciennes et les plus remarquables de la Haute Horlogerie. Les émaux « Grand Feu » pour la technique genevoise atteignent leur point de fusion à une température extrêmement élevée, entre 800°C et 900°C, qui leur confère une pureté et une longévité exceptionnelles.

Ce Métier d’Art, adopté très tôt et cultivé par Vacheron Constantin, est d’une telle rareté que seuls quelques artisans dans le monde peuvent aujourd’hui se targuer d’en dompter les secrets. Sa maîtrise requiert une discipline de tous les instants, condition indispensable à la réussite d’un métier parmi les plus exigeants qui soient. Seul, peut-être, l’enlumineur de manuscrits du Moyen Âge travaillait dans des conditions comparables de concentration et de patience…

La technique de l’émail miniature sous fondant technique genevoise est sans doute celle qui exige le plus de savoir-faire du maître émailleur. Sur le cadran d’une épaisseur de 1mm et de 31.50 mm de diamètre, l’artiste qui a réalisé le cadran de ce modèle, a commencé par déposer en son centre, un émail de base blanc très dur car de haute fusibilité. Ce cadran  subira cette première cuisson avoisinant les 900° afin de résister par la suite, aux multiples opérations de passages au four.

Ensuite sur cette base d’émail blanc servant “de toile de fond”, l’artiste commencera à poser l’esquisse des différents contours des sujets avec un pinceau composé de deux à trois poils de martre. A l’aide d’un binoculaire à fort grossissement, il recréera de façon miniaturisée, l’ambiance et les vibrations émotionnelles de l’œuvre à reproduire. Pour cela quelques points de couleur de la teinte choisie, posés au point par point, dans un ordre extrêmement précis, en partant des tons les plus doux aux tons les plus purs, les plus vifs, tout au long du processus de réalisation. Extrêmement fines, les poudres et les pigments utilisés pour la peinture miniature sur émail sont mélangés avec des huiles, comme la fleur de lys, pour en faciliter l’application.

Après une vingtaine de passages au four à des températures situées entre 800 et 850 degrés, l’œuvre commencera à se révéler dans sa totalité. Au cours de ces différentes étapes, les couleurs qui se vitrifient sous l’effet de la chaleur, changent, s’intensifient, se rétractent. L’expérience de l’émailleur joue alors un rôle essentiel et déterminant. Les temps de passage au four doivent être soigneusement calculés selon le type et la quantité de matière appliquée et leur durée fait partie des secrets d’atelier de l’artiste. Le chemin jusqu’à la touche finale est semé d’embûches : fragile, parfois rebelle, souvent capricieux, l’émail menace « d’exploser » à chaque sortie du four. Les étapes de refroidissement requièrent donc une extrême prudence pour éviter les brusques changements de température. Une seule petite maladresse peut entraîner un dégât irréversible et forcer l’artisan à recommencer son labeur.

Lorsque le travail de peinture miniature sur émail est atteint et cuit pour la dernière fois, il est d’usage dans cette technique de poser 2 à 3 couches d’un fondant de finition qui est un émail transparent servant à protéger l’œuvre des assauts du temps. A la suite de la cuisson finale de ce fondant (à 800°), un pierrage fin est effectué, puis l’opération finale de polissage de cette dernière vitrification afin d’atteindre toute sa transparence et révéler l’éclat et la splendeur picturale de l’œuvre.

Vacheron Constantin demeure une des rares Maisons à réaliser des cadrans émaillés aussi sophistiqués. Discipline du détail, de la rigueur et de la patience, l’émaillage est avant tout un art du défi où l’artisan se pose en virtuose. Dépositaire des plus anciens et précieux savoir-faire de l’horlogerie genevoise de grande tradition, la Manufacture veille à perpétuer les Métiers d’Art avec la conviction qu’il s’agit là d’un véritable trésor.

Caractéristiques Techniques

  • Série limitée de 15 pièces uniques « Hommage aux Compositeurs Illustres » : 1 pièce maîtresse unique représentant l’œuvre complète de Marc Chagall et 14 pièces uniques mettant chacune en avant un compositeur et une de ses œuvres
  • Référence 86090/000J-9664 (pour la pièce maîtresse)
  • Calibre 2460:
    • Développé et manufacturé par Vacheron Constantin
    • Estampillé du Poinçon de Genève
    • Energie Mécanique à remontage automatique
    • Épaisseur du mouvement 3.60 mm
    • Diamètre du mouvement 25.60 mm
    • Empierrage 27 rubis
    • Fréquence 28’800 alternances/heure
  • Indications Heures, minutes, seconde au centre
  • Réserve de marche Plus de 40 heures
  • Boîtier
    • Or jaune 18 K
    • Diamètre 40 mm
    • Etanchéité Testée à une pression de 3 bar (environ 30 mètres)
  • Cadran
    • Technique miniature en émail grand feu selon la technique genevoise
    • Reproduction de l’œuvre de Marc Chagall du plafond de l’Opéra Garnier.
    • Pour la pièce « Hommage aux compositeurs illustres » :index gravés main d’après les nymphes du plafond de l’Opéra Garnier.
  • Bracelet Cuir d’alligator Mississipiensis noir, grandes écailles carrées, finition « high shiny »
  • Fermoir
    • Boucle ardillon en or jaune 18 K
    • Demi-croix de Malte polie

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