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Elle n'était pas vraiment de ce monde, seule son apparenc...

Publié le 18 février 2010 par Mayoka
Elle n’était pas vraiment de ce monde, seule son apparence le prouvait. Elle était petite, dans un monde oů la norme s’imposait d’elle-męme, il fallait ętre grand pour faire partie de cette génération. Sa longue chevelure blonde lui aurait donné les hommes sur un plateau d’argent, mais elle les ignorait, ne s’intéressant qu’ŕ une certaine catégorie d’humain. Ses yeux d’un bleu outremer semblait sans cesse voyager loin d’ici, s’y perdre équivalait au meilleur des voyages que l’on ferai de toute sa vie, c’était comme plongé dans les eaux sombre d’un océan quelconque mais pour au bout du trajet déboucher sur la plus belle merveille du monde : l’Atlantide.
  Mais, ce qui étonnais les gens c’était ce qu’il y avait dans sa tęte, sa façon d’entrevoir le monde était surement trop avant-gardiste pour qu’elle puisse ętre comprise. Petite elle avait trčs vite compris qu’elle ne ferait jamais partie de l’univers des autres enfants de sa génération. Rejeté, battue et humilié elle s’était retranché dans son univers : celui du Grand-Nord, celui des Loups et des Indiens, celui des Cowboys et des Motards. Son univers ŕ elle était masculin, la féminité n’y avait pas sa place, elle était un homme né dans le corps d’une femme.
Quelle grossičre erreur la nature avais faite en la concevant !
  En grandissant, toujours aussi loin des considérations des autres elle continuait d’évoluer sans avoir conscience qu’elle ne faisait que s’éloigner toujours un peu plus. Le cuir, la fourrure, les plumes et l’excentricité l’appelaient de plus en plus ŕ elle mais męme dans ce domaine personne ne la comprenais.
Mon dieu quel horreur de s’habiller en Pocahontas ŕ cette époque-ci !
  Elle prit conscience que la femme finalement était bien plus belle physiquement et bien plus forte que l’homme qui n’avait pour lui que le fait que  le passé lui ai accordé le rôle de sexe fort. Elle se mit ŕ détester l’homme pour ce qu’il était, pour ce dont il était capable et ŕ vouer un culte ŕ la femme (si possible rousse) qui atteignait son rôle par un combat permanent contrairement ŕ l’homme dont tout était servis sur un plateau d’argent.
Quelle injustice !
  Pour éviter de croiser le regard des autres, pour éviter les critiques sur ce qu’elle était, elle se renferma un peu plus, s’habilla de noir et rejeta la société entičre. Celle-ci męme qui tentais de la convertir ŕ sa religion : La Surconsommation du au matraquage télévisuel de publicité. La petite fille pleurai, criais, hurlais sa rage de se sentir si incomprise, mais personne n’étais lŕ pour l’entendre, personne n’étais lŕ pour savoir ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-męme. Toutes ces années ŕ accumuler colčre, haine, frustration. Toute ces années ŕ se modeler en soi une personnalité pour tenter de plaire et finalement s’apercevoir que non, jamais on ne pourra s’y faire.
Chassez le naturel il reviendra au galop et encore plus fort !
  Ce qui devait arriver arriva et un jour elle craqua, mais pas encore totalement, trop restreinte par des peurs infondé qui avait pris naissance dans le passé. Elle claqua la porte du lycée oublia bien vite toute les inepties qu’on lui avait appris, hurlant haut et fort qu’elle ne ferai que ce qu’elle voulait bien faire sans se fier ŕ l’avis des autres qui ne manquais pas de lui dire qu’elle avait fait la une bien belle connerie.
Oh oui quel connerie que d’abandonner le lycée ! Quelle connerie que de dire adieu ŕ un BAC si utile dans notre société actuelle ! *ironie inside*
Les années passčrent, elle rencontra l’amour, celui qui au premier regard lui fie chavirer le cœur. Lui qui avait l’air de tellement lui ressembler, lui qui lui fis découvrir un autre monde, celui de la liberté qu’elle ne connaissait pas encore.
  1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans passčrent et le Lui tomba en dépression et elle tomba malade aussi…et eux faillir se séparer, l’un et l’autre manquant de patience face ŕ ce que chacun vivait. Et eux continučrent finalement pour entamer leur 6 čme année.
  Et puis il y a eue l’aprčs dépression, il y a eu le fait qu’elle était toujours malade mais que de la maladie elle apprenait finalement bien plus en un an sur elle-męme qu’en l’espace de 23 ans sur terre. Le besoin pour elle de devenir enfin ELLE, le besoin d’enfin exister en tant que personne unique et pas en tant que personne calqué sur une autre.
  Elle balaya les peurs sans savoir comment, elle balaya le passé pour lui foutre une claque dans la gueule et lŕ elle décida qu’aujourd’hui ça serai elle qui contrôlerai sa vie et pas une vulgaire maladie ŕ la con ou des gens qui n’avaient plus ŕ diriger les choses ŕ la place.
  Elle commença  ŕ faire les choses ŕ sa maničre et comme au fond d’elle, elle le ręvait depuis des années mais sans le dire de peur encore une fois de déplaire. Ses personnalités multiples commencčrent ŕ ressortir, son besoin de créations revint ŕ la charge, son envie de naturel pris le dessus, sont besoin de liberté et d’indépendance se fit de plus en plus présent.
  Elle dit adieu ŕ ses propres interdit et commença ŕ se créer son futur. Certes il n’est surement pas et ne sera pas comme les autres l’avaient ręvé. Elle ne sera jamais employé dans une boite ŕ la situation stable, elle ne sera jamais dans la norme, elle ne sera jamais comme on voudrait qu’elle soit, mais elle sera elle et c’est tout ce qui compte.
  Ses envies s’intensifient, sont besoin de se démarquer se fait de plus en plus présent, mais se démarquer pour qui ? Pour une société qu’elle n’a jamais acceptée ? Et si elle allait dans cet autre monde oů les gens semble si épanouis de vivre sans se soucier d’une société ŕ la con.
  Eux elle les a découvert au gré de ses ballades sur le net, ils ne sont pas en France bien sűr, on est tellement vieillot ici que ça prendra des années avant que ce courant arrive, mais en attendant elle peut se permettre d’envisager de vivre comme eux pour peut-ętre un jour partir ŕ jamais lŕ oů son coeur la guidera.
  C’est eux qui lui ont donné envie de se battre pour son ręve, c’est eux qui lui ont montré que c’était possible. Ce ne sont peut-ętre que des mots et des images, mais du moment qu’on y croit on peut tout faire. Alors elle décida de se battre pour se sortir de sa situation merdique, elle reprit le contrôle d’un corps qu’elle avait laissé faire durant tous ces mois et cette guerre engagée elle compte bien la gagner. Pour elle, pour lui, pour son futur, pour leur futur, pour que ses ręves deviennent réalité.
  En attendant lui la suivra lŕ oů elle souhaite partir et ça, c’est la seule chose qui compte męme si c’est pour repartir ailleurs 3 ans aprčs. Lŕ-bas ils pourront envisager de recommencer nouvelle vie, plus saine, moins stressante et surtout plus heureuse. Lŕ-bas ils pourront envisager un futur qui pour le moment s’avčre bien flou.
  Elle a déjŕ des projets, des tonnes de projets. ..
  Ceci n’est qu’une bio légčrement romancé au début…elle se construira avec le temps…

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