Arrivée en Transylvanie

Après Bucarest, on a décidé d'aller visiter Brasov (la plus belle ville de Roumanie selon certains guides).
Première constatation : ça y'est le froid arrive, on a dû perdre plus de 5° depuis la Bulgarie et le ciel devient plus gris qu'à l'accoutumée.
Deuxième constatation : ce n'est peut-être pas la plus belle ville roumaine, mais ça en jette vraiment.
Troisième constatation : nous sommes proches des citadelles saxonnes et ça se voit dans certaines architectures.
La Transylvanie a eu une histoire assez mouvementée ; grossièrement la principauté de Transylvanie a été récupérée par la Hongrie dans le grand empire austro-hongrois. S'en est suivie une magyarisation très importante pour créer la "Grande Hongrie unitaire". Puis après la 1ère guerre mondiale et le traité de Trianon, la Hongrie a perdu cette région de manière contestée au profit de la Roumanie. Cette histoire se voit dans les villes de la région avec un quartier roumain un peu à l'écart et un quartier saxon au centre beaucoup plus riche.
Notre auberge était située dans le vieux quartier roumain avec rues pavées tortueuses et maisons pleines de caractère. Tout proche se dresse l'église Saint Nicolas - caractéristique de la région - avec ces mini-tours accrochées au clocher principal.  L'endroit a beaucoup de charme. Malheureusement la première école de Roumanie accolée à l'église était fermée.
 
En se baladant de nuit, on a admiré les principales portes et places de la ville situées cette fois dans la partie saxonne. Le contraste est saisissant avec la partie historique roumaine. Ici, tout est beaucoup plus "riche", avec de belles maisons bourgeoises, une très grande église toute de noir vêtue (due à un incendie dans la ville) et des fortifications/tours de partout.
Difficile de dire quelle partie m'aura le plus enthousiasmé. Peut-être la partie saxonne, originale.
   
Une petite balade (très fraiche) sur la colline Tempe aura permis de voir la ville de plus haut. L'image est belle mais il faisait vraiment froid et il pleuvait ce qui a abrégé la ballade.
Demain, direction les citadelles saxonnes.