Mais aujourd'hui, c'est son chef de cabinet, Anibal Fernandez, qui sort du bois. Pour lui, les documents de Wikileaks ne sont pas le problème du gouvernement argentin: " C'est celui des Etats-Unis, pas le notre. Je ne tiens pas à parler de cette stupidité," a t-il commenté sur Radio 10. Pour Fernandez, inutile de rajouter de l'huile sur le feu: " Si ce qui s'est passé il y a 2 ans avait eu des conséquences, alors nous aurions considéré autrement ces révélations."
Fernandez fait référence à un document signé en 2008 par Thomas Kelly, chargé d'affaires à l'ambassade des Etats-Unis. Dans ce document, Kelly affirme que Fernandez est lié à un vaste trafic de drogue. "Je serai très déçu d'apprendre que Kelly a vraiment écrit ça. J'ai des doutes mais si c'est vrai, alors c'est qu'il n'a pas toute sa tête et que sa carrière est terminée," ajoute Fernandez.
