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Les autres … aboient mais le Tgv passe

Publié le 02 décembre 2010 par Alf Raza

L’inauguration l’hôtel de ville d’Analakely est imminente. L’histoire de l’hôtel de ville d’Antananarivo est étroitement liée à l’histoire du pays. Ce ne sera pas le Pasteur Richard Mahitsison Andriamanjato, un des anciens maires de la Capitale qui fut une grande figure du monde politique malagasy, qui dira le contraire. Antananarivo mérite de retrouver sa notoriété et son faste avec cet édifice qui fit la différence du temps de sa prospérité.

A près de 40 ans (38ans pour être exact) après sa destruction par les flammes, le voilà qui renait de ses cendres. Tout natif de la ville qui se respecter ne peut qu’avoir un petit pincement au cœur en passant à proximité en le voyant le jour avec un joli couleur éveillant à chaque fois des souvenirs qu’on pensait enfouis aux tréfonds du subconscient. Les chanceux arrivent même à voir les essais du jet d’eau en face de l’hôtel de ville.

Le seul hic c’est qu’initialement, les alentours étaient prévus devenir un nouveau lieu de promenade, éventuellement d’expositions artistiques, pouvant donner un nouveau cachet à l’Avenue de l’Indépendance. Malheureusement, ce ne sera pas le cas avec tous le fatras qui s’agglutinent tout le long de l’avenue. Des grabataires, des rabatteurs en tout genre, des trafiquants de tout acabit, s’y ébattent sans le moindre souci sous le regard bienveillant des policiers de la circulation.

« Que la lumière qui brille dans nos yeux, que la force qui anime nos cœurs, fasse de nous de vrais bâtisseurs d’avenir » (sic). Voilà en tout cas une bâtisse qui confortera ces assertions du premier magistrat de la ville au moment de la pose de la première pierre. Une des pierres angulaires de l’édifice TGV qui continue sa route vaille que vaille. Les tendances pyromanes n’ont qu’à bien se tenir car cet édifice, une fois inauguré, fera la fierté des habitants de la Ville des Milles, quand bien même la divergence de vues en politiques fasse toujours des siennes au sein de la société malagasy actuelle. Car chaque natif d’Antananarivo se doit d’accepter ad gloriam le fait d’avoir pu panser ses plaies, laissant une belle…cicatrice telle un joli tatouage.



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