Le bilan 2009 sur les infections nosocomiales

La lutte contre la contraction d’infections nosocomiales constitue véritablement la problématique majeure du secteur hospitalier et c’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics en partenariat avec les acteurs de la santé en France (médecins, hôpitaux, mutuelles) ont pris la décision de s’engager vivement en ce sens. A cet égard à l’occasion de la publication du tableau de bord 2009, Xavier Bertrand, Ministre de la Santé et Nora Berra, Secrétaire d’Etat en charge de la Santé, tiennent à saluer le chemin parcouru depuis la diffusion du premier indice en 2006 et s’engagent à poursuivre la lutte contre les infections nosocomiales. Ainsi, l’objectif du tableau de bord des infections nosocomiales est d’inciter tous les établissements de santé à mesurer leurs actions et leurs résultats dans le domaine de la lutte contre les infections nosocomiales. Or au-delà de l’impact sur la santé des patients, les infections nosocomiales provoquent des dépenses supplémentaires pour les patients, et en conséquence pour la Sécurité Sociale ainsi que les mutuelles santé. Dans cette optique, la souscription d’une mutuelle santé contenant des dispositifs en cas de contraction d’une infection nosocomiale est une sécurité appréciable.

Dès lors, l’évolution du contexte épidémiologique et celle de l’organisation des soins ces dernières années nécessitent d’adapter la politique du ministère de la santé en matière de prévention des infections associées aux soins. Par voie de conséquence, La mise en œuvre du « Plan stratégique national de prévention des infections associées aux soins 2009-2013 » s’est avérée fondamentale et indispensable. Dans cette optique, ce Plan s’articule autour de deux objectifs fondamentaux. Tout d’abord, le premier objectif du Plan stratégique national est d’étendre la prévention des Infections associées aux soins à tous les secteurs de soins : secteur hospitalier, secteur médico-social, soins de ville. Ensuite, le deuxième objectif du Plan stratégique national est d’adapter les programmes d’action aux spécificités des secteurs de soins et des catégories d’établissements ou de professionnels de santé. En somme, les 6 grandes orientations sont de promouvoir une culture partagée de qualité et de sécurité des soins, optimiser le recueil et l’utilisation des données de surveillance, anticiper et détecter l’émergence d’agents pathogènes à potentiel épidémique, maintenir l’usager au centre du dispositif, améliorer l’organisation du dispositif de prévention des infections associées aux soins et promouvoir la recherche sur les infections associées aux soins. Toutefois, la résolution de cette problématique lourde passe essentiellement par une prévention globale à laquelle les mutuelles santé doivent impérativement participer.