Ce bulletin fait également état des préoccupations concernant le réchauffement planétaire, qui pourrait entraîner un accroissement des émissions de méthane dans les régions arctiques.
Ainsi, selon l'OMM, le forçage radiatif total induit par l'ensemble des gaz à effet de serre persistants a augmenté de 27,5 % entre 1990 et 2009 et de 1,0 % entre 2008 et 2009, ce qui reflète l'accroissement des teneurs en dioxyde de carbone, en méthane et en oxyde nitreux de l'atmosphère.
"Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux records malgré le ralentissement de l'activité économique", a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, M. Michel Jarraud. "Et ces concentrations auraient même été plus élevées sans l'action menée au plan international pour limiter cette hausse."
"De plus, les rejets possibles de méthane à partir du pergélisol de l'hémisphère Nord et des zones humides sous l'effet du changement climatique sont extrêmement préoccupants et font l'objet de recherches et d'observations intensives", a-t-il ajouté.
Ce réchauffement est dû à la quantité croissante de gaz à effet de serre générés par les activités humaines. Les spécialistes du climat prévoient que cette tendance va s' accélérer, la température moyenne du globe étant destinée à augmenter entre 1,4 et 5,8 °C d'ici à 2100, et entre 2 et 6,3 °C en Europe. Ces hausses de température peuvent paraître minimes, mais il ne faut pas oublier que, pendant la dernière période de glaciation, qui s' est achevée il y a 11 500 ans, la température moyenne n' était que de 5 °C inférieure à celle d'aujourd'hui...
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