Reine Cricri et docteur Bobo sont dans un paquebot. J’ai pas dit un Gbagbo ! Bobo tombe à l’eau. Qu’est-ce qui reste ? Une innocente aux mains pleines ou une Mata Hari des ondes courtes ? Une peau de vache dissimulée sous une peau de vison ou une ancienne femme-tronc qui se verrait bien en forêt luxuriante ?
Luxe riant plutôt pour nos deux tourtereaux. Emoluments colossaux (310 000 euros de salaire annuel pour la dame). Patrimoine immobilier conséquent dont le fleuron reste une villa corse, les pieds quasiment dans l’eau, dans le paradisiaque domaine de Spérone. Doublette d’ambitions conjuguées, ascension parallèle en concubinage, complicité au plus haut niveau. Le bon président Sarkozy qui en connaît un rayon sur la chose, les surnomme même les Thénardier. C’est dire en quelle haute estime, il les tient…
Docteur Bobo a avalé des anacondas au quai d’Orsay pendant que reine Cricri charmait les serpents amers de France 24. Les deux ploutocrates se sont bientôt aperçus que leur pouvoir supposé avait du plomb dans l’aile. Côté mâle, guerre larvée avec les conseillers élyséens, vrais décideurs de la politique étrangère, et côté femelle, guerre ouverte avec le patron de la chaîne d’information internationale, Alain de Pouzilhac qui aimerait tant se débarrasser de son encombrante collaboratrice. Pas fier, le couple a continué à manger dans la main, la soupe médiatico-financière que le petit monarque en place aime à distribuer.
Pas de bol pour le porteur de riz. Il s’est fait dégommer en plein vol comme un perdreau de l’année. Des balles dum-dum comme au Gabon. Faut dire, ses (si légers) états d’âme ont fini par lasser en haut-lieu. L’ouverture à bâbord, c’est intéressant surtout quand on fait du chiffre. Avec un taux de contentement évalué à 24% selon les derniers sondages, l’agité du château doit retrouver fissa ses fondamentaux et resserrer sa base.
Exit docteur Bobo donc et haro sur reine Cricri ! Une de ses proches a été convaincue de piratage informatique au sein de France 24. Dans le « climat de Saint-Barthélemy » qui divise la chaîne, d’aucuns soupçonnent l’autoritaire ressortissante du plat pays d’avoir commandité la chose. Sa collaboratrice a avoué son forfait et a juré avoir agi seule. Elle peut désormais pointer à Pôle-emploi, lâchée qu’elle est par la Cricri du désamour. Cette dernière nie toute implication dans l’affaire et s’affiche aussi innocente qu’une vierge effarouchée…
Dernière épisode en date : le couple présidentiel en voyage aux Indes en grandes pompes a emmené dans ses bagages un aréopage de ministres, d’hommes d’affaires et de personnages influents. La reine Christine fait partie du lot. Elle y voit comme un soutien indéfectible à sa personne. « Le Président a choisi son camp » a-t-elle déclaré au sein de son entreprise. Dans la foulée, elle a porté plainte contre l’hebdomadaire Marianne…
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