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Les contradictions du festival mondial des arts nègres

Publié le 09 décembre 2010 par Rokia

Les contradictions du festival mondial des arts nègresCette troisième édition du festival mondial des arts nègres est sous le signe de la renaissance africaine. Un concept ou une grande idéologie qui semble si cher au chef de l’Etat sénégalais Me Abdoulaye Wade. Ce dernier a tant fait sortir dans ses discours une réelle volonté d’insuffler aux jeunesses africaines des idées louables les exhortant à croire en eux et en l'"africanité". Mais dans les faits que de contradictions...

Cependant dans les faits et à travers les actes, ses dirigeants ou organisateurs de ce grand événement semblent se contredire sur plusieurs plans. Certains chantiers sont confiés à des européens. C’est le cas à la maison de Culture Douta Sek où l’on apprend qu’on a collaboré avec des brésiliens, à buscuiterie, la sécurité est géré par des français le patron s’appelle Philipe Chef. Au Musée Théodore Monod la rénovation estimée à 1 million d’euros a été confié à Victor Batista et on apprend dans la foulée que tout le matériel et matériau qui ont servi aux grands travaux proviennent d’Europe (Allemagne, France, Hollande). Au village du festival à Ngor, des espagnols dirigent les chantiers, ils travaillent avec des sénégalais certes. Mais n’est ce pas là, des actes contradictoires quand on sait que le Sénégal regorge de main d’œuvre ?

D’une autre part, beaucoup d’artistes sénégalais, musiciens, comédiens, artisans, peintres, sont mis en rade et n’ont pas associés dans les activités du festival.


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