Quel blasé faut-il être,
Pour souffrir du poids de l'ennui,
A en faire le dos rond et courbé,
Pour ne voir la formidable richesse culturelle et spirituelle,
Qu'une seule vie ne suffirait à découvrir,
Faut-il attendre la vieillesse ou l'affreuse maladie,
Pour n'avoir que des regrets,
Nul n'est médiocre,
Car nul n'est voué à s'ennuyer,
Tant de dons manuels et intellectuels s'évanouissent de s'ignorer,
L'ennui ne s'impose,
Il se greffe là où il ne dérange,
A l'âme qui doute tant qu'elle se refuse au bonheur.