Magazine Société

Ce que vous devez savoir en Nouvelle-Zélande...

Publié le 13 décembre 2010 par Philippejandrok

4a71f05573a4c273eb670bbebdb7e597.jpgCe que vous devez savoir lorsque vous voyagez en Nouvelle-Zélande à propos de l’hébergement :

-   primo, ne cherchez pas à faire des économies en préférant un hébergement bon marché, car il y a toujours une bonne raison concernant le prix.

-   secundo, ne croyez pas non plus qu’en préférant un hôtel 4 stars, vous aurez nécessairement mieux qu’un motel allant de 2 à 4 stars.

La notion d’évaluation des hébergements est très variable, vous pouvez tout à fait tomber sur un motel 4 ou 5 stars équivalent ou égal à un hôtel de luxe, tout comme vous pouvez également tomber sur un Motel 4 Stars, qui n’en vaut pas plus de 2. Tout dépens de… la chance que vous aurez de tomber sur le bon.

À Perth en Australie nous avions réservé un Motel en ville 3 stars (city waters), les photos sur Brooking - à souligner que Booking ne prend pas vraiment ses responsabilités en matière de choix des hôtels  proposés, c'est juste un prestataire, en revanche pour l'Europe, le Japon et la Thaïlande, booking était parfait, mais concernant l'Australie et la NZ, c'est plutôt mitigé, voir médiocre et plus cher que d'autres prestataires - donc, booking présente toujours City Waters comme un hôtel bien situé, honorable, mais, si la situation géographique est avantageuse, la réalité est tout autre.

En arrivant tard le soir, nous y avons trouvé des cafards et une épouvantable odeur de pesticide, la clim datait de Mathusalem et vrombissait comme un moteur d’avion à quelques mètres des lits, en fait, c’était une sorte d’énorme caisse qui se contentait de souffler de l’air dans un fracas assourdissant, relativement inutile par rapport à la gène occasionnée. Par chance les draps étaient propres, mais l’odeur insupportable de « Baygon » Australien nous a sérieusement incommodé. Nous avons quitté la chambre dès 8 h du matin, pour nous rendre dans un Novotel à deux cent mètres en remontant la rue vers le centre ville.

Le City Waters a été charmant, il nous a facturé 5 nuits alors que nous n’en avions passé qu’une seule et dans de très mauvaises conditions, nous avons dû les menacer et nous adresser à Booking pour obtenir un remboursement, je passe les détails sur la mauvaise foi du manager de l’hôtel qui refusait d’admettre les faits en prétendant même que nous n’avions jamais quitté ce motel, c’était la meilleur ! Évidemment, il n’allait pas admettre qu’il y a des cafards dans son établissement et que ses équipements ne sont pas à la hauteur des prétentions annoncées.

Le soir de notre arrivée, j’avais arpenté les rues de la ville à la recherche d’un nouvel hôtel après avoir vu cet odieux cafard se faufiler dans la cuisine de la chambre, or, un cafard ne se déplace jamais seul, c’est bien connu. J’avais trouvé le Novotel, pour 45 dollars de plus par nuit, mais avec un confort et un service incomparable, nous avons été très satisfait de la prestation remarquable de Novotel que je recommande à Perth.

Donc en NZ, à Rotorua, suite à l’expérience Australienne, nous n’avons pas souhaité prendre de risque en prenant le Novotel de la Ville, mais, celui-ci n’avait rien à voir avec celui de Perth, pire, il donnait l’impression d’être un hôtel cheap, vieillot, réaménagé façon luxe, un service peu sympathique, juste aimable pour un tarif relativement élevé. Enfin, je passe les détails, mais il ne vaut pas non plus les prestations dont il se targue.

Ce qu’il faut savoir également, c’est que si le WIFI est gratuit en Europe, en Thaïlande et au Japon dans les hôtels, en Australie et en NZ, il est payant et au Novotel, il vous en coutera 24 dollars pour la nuit, dans les motels, c’est souvent gratuit, donc pour la différence de tarif entre un motel 4 stars et un hôtel 4 stars, autant prendre le motel vous économiserez en frais internet, car on vous offre 100meg/24h, il faut donc prendre l’habitude de se log in and out fréquemment, un pli à prendre, mais si l’on a besoin d’une connexion autant privilégier les motels.

En revanche, Novotel offre une connexion gratuite de 20 minutes à tous ses clients sur deux Imac en libre service 24/24H. Il suffit d’attendre son tour pour en bénéficier.

À Wellington, nous avons privilégié le West Plazza Hôtel, un hôtel 4 stars, nous avons obtenu un très bon tarif sur le net, mais nous avons été logé dans une chambre pour handicapé avec des lits minuscules, la moquette est usée et vieille, le faux plafond est limite et les finitions de la salle de bain sont très discutables, en clair, si l’entrée de l’hôtel donne une bonne impression, la qualité des chambres pour les prétentions annoncées sont plus que moyennes. Enfin, au regard de celle qui nous a été attribué on comprend le tarif avantageux, car elle ne vaut pas d’avantage. Je tiens tout de même à préciser que le service de nettoyage dans cet hôtel était excellent, comparé à d’autres.

Le parking de l’hôtel est également à discuter, il vous en coutera 15 dollars pour la nuit, pour un simple espace en plein air, alors qu’il ne vous en coutera rien dans la rue de 18H à 8h du matin, c’est à vous de voir, car utiliser sa voiture à Wellington est une véritable plaie, surtout pour le parking : 4 dollars/h et pas plus de deux heures sur la même place. Enfin, Wellington est une ville grande comme un mouchoir de poche, on en a vite fait le tour.

À présent pour trouver à se restaurer après 18h au centre de Wellington, vous n’aurez pas d’autre choix que de trouver un fast food ou éventuellement un Indien s’il est encore ouvert, ou encore à l’hôtel où vous séjournez pour 30 dollars/personne minimum, car même les restaurants Japonais ferment avant 20h.

La bonne solution, celle que nous avons choisie, est celle d’aller dans un supermarché pour acheter de quoi manger, comme un poulet cuit et des salades variées et de manger le tout comme des sauvages dans notre chambre d’hôtel, la formule est spartiate mais des plus économiques, ouf, désolé de rédiger une note sur l’aspect logistique d’un voyage autour du monde, mais je crois sincèrement que cela peut aider les voyageurs, car je n’ai pas trouvé ces informations dans les guides et à nouveau, je me demande ce que font ces pseudos journalistes payés pour informer les voyageurs, remarquez, j’ai un ami journaliste qui a couvert de nombreuses destinations dans le monde et parfois même de très dangereuses, qui m’a dit dernièrement ce qu’ils pensait de ses collègues, et je dois vous avouer que son avis était loin d’être positif sur le travail que sont sensés faire une partie de ces gens-là… Mes constats quotidiens par rapport aux guides des plus grandes éditions francophones vont certainement dans son sens.

Enfin, heureusement qu’il existe encore des journalistes qui font leur travail, nous vivons une époque formidable…

 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Philippejandrok 11422 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine