Je stresseeeeeeeeeeeeeee

Ta blogueuse, à quelques heures de son premier pied posé dans sa nouvelle entreprise est comment dire ? terrorisée stressée, bon elle chie dans son froc... Enfin se pisse dessus, vous voyez le topo quoi...

J'ai bien tenter d'appliquer la méthode Coué mais pas sûre que ça soit efficace...

ouais, c'est moi, on se moque pas

Alors quoi faire ? Peut être ce que je sais à peu près réaliser : un article bien foireux sur la troutrouille de l'embauche, dans un univers (hostile ?) à bord d'une voiture qui ne ferme pas, ne chauffe rien et a oublié comment on accélère. Ouais, c'est pas gagné.

En même temps, je t'avais soumis il y a quelques jours l'idée de me filer du fric pour m'en racheter une qui a toutes les options (et surtout la direction assistée, un vrai luxe, vu comment je galère avec les créneaux...). L'idée n'ayant pas fait mouche, tu t'en mordras les doigts quand je serai clouée au lit au bout de trois jours passés à me les geler et que je ne pourrai rien écrire pour te divertir après ta journée de boulot.

Marie N. m'a dit : prends tes gants. Wesh Marie, pas de souci, mais c'est carrément un poncho + une doudoune + une couverture anti-froid qu'il me faut, je te laisse imaginer la première image que je vais donner à mes nouveaux collègues en arrivant sur le parking de la boîte habillée comme ça dans ma bagnole sans direction assistée; je me faire chiarrer (dans mon dos bien sûr) direct. La honte.

Les présentations d'usage faites, la matinée passée, il faut manger. Mais où ? Ca me stresse ça aussi...

Faut-il amener sa bouffe et se planquer dans un coin façon réfugié politique ou déguster ses raviolis en boîte devant tout le monde façon même-pas  plus honte ? Et puis si y'a pas de micro-ondes, on les fait chauffer comment les raviolis ? Attends, tu rigoles, mais c'est super grave !

Viennent ensuite toutes les questions que je vais me payer... Que faut-il dire ? Pas dire ? Genre : je suis une fofolle qui écrit un blog (pas dire) ou j'ai deux enfants (ok, dire) mais tu me connais, je suis spontanée, parfois je ferai mieux de la fermer... Pourvu que mes nouveaux collègues ne découvrent pas (de suite) que je suis fofolle. Honte n° 3 sinon.

Et puis un truc très grave ! Si y'a pas de capuccino, je survis pas moi. Surtout après 45 minutes passées dans une glacière à rouler comme une mamie qui connait pas bien le chemin. J'veux du chaud ! (Sans commentaire).

Mais toutes ces questions se poseront bien sûr si :

1. Je ne me perds pas en route (tu te rappelles que j'ai un super sens de l'orientation n'est-ce pas ?)

2. Ma voiture ne me lâche pas avant l'arrivée (je ne saurai évidemment pas la réparer.)

Voilà donc mon état d'esprit de ce soir. Tu sauras demain soir si j'ai osé amener des raviolis en boîte pour manger, si mes collègues m'ont regardé d'un air railleur... Enfin, si j'ai survécu à tout ceci et que je ne me suis pas enfermée dans les toilettes les trois quarts de la journée.

Sois indulgente, chère lectrice, et viens me rassurer : ton arrivée dans une nouvelle entreprise t'a fait aussi cet effet (ou ça vient de moi ?)

Rassure moi, cajôle moi, je flippeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee