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Tests d'homosexualité

Publié le 13 décembre 2010 par D.ieu Nous Aime...
Drapeau Tchéquie 1.jpgEn République tchèque, des tests d'homosexualité sont pratiqués sur des demandeurs d'asile gay.
En effet, pour vérifier si certains demandeurs d'asile sont réellement gay, les autorités tchèques n'ont rien trouvé de mieux que de les soumettre à la projection de films pornographiques homosexuels et hétérosexuels afin de vérifier leurs réactions sexuelles.
Phallomètre.jpgLe pays est condamnée pour l'utilisation de ces "tests phallométriques" comme détecteur de mensonge dans la mise à jour du rapport "homophobie, transphobie, et discrimination sur la base de l’orientation sexuelle et l’identité de genre" de l'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), rapport sur les violations des droits LGBT dans l'Union européenne.
Ces tests aux demandeurs d’asile qui se déclarent homosexuels, seraient simplement proposés. Ce dont on peut douter.
Ils seraient confiés, soi-disant à des sexologues professionnels et nécessiteraient, en principe, le consentement écrit de la personne.
Agence des droits fondamentaux de l'UE.jpgMais si la personne refuse, le FRA déclare "cela pourra créer un doute sur son récit, et au contraire, (si elle) réussit le test et ne réagit pas à la présentation de rapports hétérosexuels, son homosexualité sera considérée comme établie".
Comme si cela était aussi simple. Un gay ne peut-il pas être excité par les partenaire masculins d'un film hétérosexuel?
Homophobie 10a.jpgComment peut on faire subir de tels tests inhumains à ces demandeurs d'asile qui en grande majorité ont subi dans leur pays des persécutions et des violences sexuelles à cause de leur homosexualité?
Pour sa défense, minimisant cette pratique, le ministère tchèque de l'Intérieur a précisé que les tests phallométriques pour les demandeurs d'asile qui prétendent être homosexuels, ne seraient utilisés que lorsque des incohérences apparaissent dans leurs interrogatoires.
La Hongrie est également supposée recourir à l'aide de psychiatres pour vérifier si les demandeurs d'asile sont vraiment homosexuels.
Gay rights are human rights 1a.jpgLa législation européenne interdit tout forme de pratique "inhumaine ou dégradante" auxquels de tels tests peuvent être assimilés et qui peuvent également constituer une violation des dispositions sur le droit à la vie privée.
L'Agence européenne des droits fondamentaux considère que l'utilisation de ces tests est particulièrement inappropriée pour les demandeurs d'asile dans le mesure où "beaucoup d'entre eux ont déjà subi des mauvais traitements en raison de leur orientation sexuelle et sont donc particulièrement traumatisés par ce genre d'exposition".
UNHCR (Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés 1.jpgLe Haut Commissariat aux Réfugiés a pour sa part ajouté que "l'auto-identification comme LGBT devrait être prise en compte comme une indication de l'individu son orientation sexuelle", et que le doute doit profiter au demandeur d'asile.
Mais, soyons sûrs que l'absence de réponse positive à la pratique de tels tests par les demandeurs d'asile conduirait les autorités à motiver un refus d'octroie de l'asile.
Seigneur, protège ceux que l'on persécute.

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