lundi 13 décembre : BIENTOT 2011 OU 2012 ?

Dans le monde politique, l’heure est à l’agitation ! A croire que l’élection présidentielle a lieu dans 2 mois. Que nenni : Nicolas Sarkozy a été élu pour 5 ans, et la prochaine Présidentielle se déroulera, sauf accident, en mai 2012 ! Pourtant, à 500 jours de l’échéance, les pions se placent discrètement tant à droite qu’à gauche. Les médias se régalent ! Au parti socialiste, la question du leadership n’est toujours pas réglée : la possible candidature de Dominique Strauss-Kahn risque de faire taire les innombrables candidats à la primaire. L’actuel président du FMI serait élu haut la main à l’Elysée si l’élection avait lieu aujourd’hui. Plus à gauche, Jean-Luc Mélanchon fait son nid. Mais l’unité appelée « Front de Gauche » reste fragile puisque l’ex-ministre de Jospin et ses 8000 adhérents dérangent les quelques 130.000 militants communistes français.

Le Grenelle de l’Environnement de 2009 aurait pu « couper le siffler » aux Ecologistes. Malgré les lois et les actions concrètes du gouvernement, Europe Ecologie - Les Verts seront bien présents en 2012, ce qui aiguise quelques appétits ! Entre Cécile Duflot, Eva Joly, Philippe Merrieu et Nicolas Hulot… c’est la « guerre froide » (terme employé par Jean Paul Besset, dirigeant démissionnaire du parti). A l’extrême droite, le Front National est dans un tournant historique : qui de Marine Le Pen ou Bruno Golnisch incarnera le parti dans les prochains mois et prochaines années ? Réponse sera apportée le 16 janvier au congrès de Tours, après des tapages médiatiques et provocations insupportables. Face à tout ce capharnaüm, l’UMP montre l’exemple : rangés derrière le nouveau secrétaire Jean-François Copé, les militants sont bien décidés à soutenir massivement Nicolas Sarkozy en 2012. Mais l’heure n’est pas à la campagne. Les 18 mois à venir seront essentiels au bilan du quinquennat : il faudra de la croissance, de l’emploi, du pouvoir d’achat, de la sécurité et de la solidarité pour gagner en 2011. Heu… en 2012 !