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Et si le problème d’endettement de la France était né de la loi Rothschild ?

Publié le 15 décembre 2010 par Lgdeluz

Georges Pompidou est entré à la banque Rothschild en 1953. Il y administre les sociétés les plus importantes du groupe et par la même occasion enrichit son réseau personnel. Il sera par la suite le Premier Ministre du général De Gaulle de 1962 à 1968.  Et le 15 juin 1969, Georges Pompidou est élu Président de la République. Il décède pendant son mandat le 2 avril 1974.

Sous sa présidence, l’assemblée nationale a voté la loi du 3 janvier 1973, sur la réforme de la Banque de France. Cette loi favorise tellement les intérêts des grandes banques privées, qu’on lui donne parfois le surnom de « loi Rothschild ». L’article clé de la loi sur la réforme des statuts de la banque de France, c’est l’article 25:

« Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »

En clair, la loi de 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État ! Ce petit article No 25 condamne la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts. Quelque part je me dis qu’ils n’auraient pas osé faire ça sous De Gaulle, non ?

Le problème majeur dans ce cas, n’est pas un problème financier ou fiscal, il s’agit d’un problème de conscience générale. Les citoyens du monde occidental sont maintenant convaincus qu’il est normal pour un Etat de payer des Intérêts à des banques privées. La plupart de nos concitoyens ne se posent pas la question, mais 99% de ceux qui se posent la question trouvent ça normal. On a délégué à quelques privés le droit de créer de l’argent pour ensuite faire payer des intérêts aux Etats ! Il s’agit d’un cas d’hypnose générale.

Et ça marche, ça marche tellement bien que maintenant l’article 104 du Traité de Maastricht (1992) interdit à tous les Etats signataires de se financer auprès de leur banque centrale. Et ce n’est pas prêt de changer, le concept a été de nouveau validé par le Traité de Lisbone et son article 123.

Ce qui est triste c’est de voir des élus Français se demander si « on n’aurait pas du demander plus à l’Irlande ? ». Ils n’ont pas compris que dans ce jeu de pocker entre les Nations et la Finance, il ne peut y avoir qu’un seul gagnant. Il y a peu de chances que des élus se demandent si le jeu en lui-même n’est pas truqué, mais pour être sûr qu’ils ne se posent pas la question, on les tourne les uns contre les autres en leur demandant si par hazard le voisin n’avait pas touché un jeu un peu meilleur que le sien ?

Le FMI et l’Europe ont imposé à l’Irlande le  plan d’Austérité le plus sévère de son histoire. Les Iralandais doivent faire 15 milliards d’économie sur 4 ans. A première lecture on peut trouver ça normal. Mais ces mesures d’austérité ne représentent même pas le montant des intérêts suplémentaires que l’Irlande va devoir payer par rapport à l’augmentation des taux qu’elle subit et l’augmentation de sa dette !

1/ On pense résoudre un problème de dette par plus de dette ?!

2/ Tous les efforts fiscaux que vont faire les Irlandais vont payer des intérêts à des banques étrangères, et ne vont en aucun cas équilibrer le budget de l’Etat ?!

Heureusement pour La Finance, le peuple Irlandais est encore sous hypnose. On leur dit que c’est leur faute et quelque part, en majorité, ils y croient. Ils ne se rendent pas compte que le jeu est truqué depuis le départ !

Pour mettre en perspective ces 15 milliards d’économie du peuple Irlandais, je vous rappelle que les 35 banques d’affaires de Wall Street ont accordé 144 milliars de Bonus à leurs dirigeants cette année ! C’est se saigner pour 15 milliards sur 4 ans face à des bonus de fin d’année de 144 milliards ! Souvenez vous, ses banques ne fabriquent RIEN, elles font bouger des fonds c’est tout. Et surtout posez vous la question suivante : Pour pouvoir se permettre de payer des bonus de 144 milliards en plus des salaires annuels de tous leurs employés combien de bénéfices est ce que ces 35 banques vont enregistrer cette année ? Et combien de dividendes vont être reversés aux actionnaires de ces 35 banques ?

Peut être qu’il y a une erreur dans mon raisonnement, mais quelque part j’ai le sentiment que nous devenons, petit à petit, les esclaves d’un système pervers.


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