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Atterrissage réussi

Publié le 15 décembre 2010 par Mademoiselle_titam

Ah ben! On est arrivés sains et saufs en France. Depuis quelques jours.

Aucun problème au départ de Québec. Presque aucun problème au départ de Montréal si ce n'est que nous sommes partis avec presque une heure de retard, pour cause de dégivrage de l'avion. Notez, c'est une chose plutôt utile quand on connait le climat de la zone à l'époque. Ce qui aurait été encore mieux, ce serait que les autorités aéroportuaires prévoient de le faire avant l'heure prévue du décollage, hein. C'est pas comme si on pouvait prévoir une canicule inopinée en cette période, rendant le dégivrage inutile.

On a bien rigolé à l'embarquement quand ils ont demandé à plusieurs personnes de se présenter au petit bureau juste devant les portes: comme par hasard, que des noms à consonance légèrement arabe. Non non, on ne cible pas du tout des terroristes potentiels rien qu'au nom de famille.

Nous avions donc à peu près 1h de retard au départ, qui ne fut pas rattrapé à l'arrivée. Je vous laisse la joie d'imaginer mon voyage avec Mr. T, qui est limite agoraphobe (lAh! l'extase de l'enfermement pendant près de 7h avec, dixit, que des cons, des connards, des moutons qui subissent sans broncher ce qui n'est pas loin de la torture, remarquez, il n'a pas tort), totalement impatient, prêt à dévisser la tête du premier gniard qui hurle.

Petit conseil: si l'idée vous effleurait de commander un repas spécial, comme moi, évitez le repas végé-asiatique sur Air Canada. C'est dégueulasse. Du riz hyper sec, accompagné d'une tripotée de graines macérant dans du curry. Le top du top, c'était le petit déj: un bagel à la citrouille. J'ai une tête à bouffer du bagel à la citrouille que tu lui vois même encore les graines dessus? Pour le retour, faut que je repasse à la bouffe normale.

Le pompon, ce fut Roissy. Une heure pour récupérer les valises. Qui arrivaient au compte-gouttes. Genre, un bagage toutes les 5 minutes. Ou le truc qui s'arrête pendant 15 minutes. Genre fouille systématique ou pause café des bagagistes (si c'est le cas, c'est mérité, mais flûte, que l'aéroport prévoit une équipe bis, c'est pas comme si une charrette avec 400 couillons à l'intérieur allait passer toute seule dans l'un des aéroports les pires du monde). 

Bref, au bout d'une heure, on récupère les bagages, plaignant sincèrement le tiers des passagers encore en attente, ou ayant manqué leur correspondance.

Moralité: quand vous atterrissez à Roissy, évitez les correspondances en dessous de 3h.

Nous n'avions pas fermé l'œil dans l'avion ('tain, les programmes au choix sur Air Canada, c'est terrible! Plus jamais je ne voyagerai sur une autre compagnie, ça compensait largement l'histoire de la citrouille au petit déj). Donc quand on s'est couché le soir, ça faisait 36h que nous nous étions levés. Hé ben croyez-moi si vous voulez, mais on a rudement bien tenu le choc, sans rien prendre de licite ou d'illicite en plus.

Demain, je vous raconte mon voyage d'une heure (initialement prévue) en TGV, avec au menu une pétasse, des piétons dans le tunnel, et 30 min de retard...


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