Paris Plages, pari dans l'eau !

Écrit par Leila Meguenay (lu 4 fois )
   15-01-2008 La tête et les pieds dans l'eau « Dès que la pluie cessait, les gens revenaient à Paris-Plages, ils ont été fidèles. », expliquait-on à la mairie de Paris. En effet, les caprices de la météo avaient pris le relais sur la capitale. Et Paris-Plages avait fini les pieds dans l'eau. Souvenirs du temps où les touristes plongeaient les pieds dans le sable… Brumisateurs, thermos à café et thé avaient fait fureur entre le pont des Arts et le pont de Sully transformés en plage. Au moindre rayon de soleil, les transats bleues étaient pris d'assaut du 20 juillet au 21 août dernier. Depuis sa création en 2002, les Parisiens, provinciaux et touristes sont devenus des inconditionnels des parasols bleu ciel. Des bords de Seine en effervescence sur 3 kilomètres où certains habitués en lunettes noires se doraient la peau en bermuda. D'autres plus à l'écart, prenaient un bain de soleil en maillot de bain sous un chapeau de paille aux larges bords tout en lisant… Sans oublier ceux qui découvraient Paris-Plages pour la première fois. « C'est très intéressant ! Mes enfants adorent, les parents sont ravis… Le temps actuel est parfait. La canicule de 2003, c'est du passé ! », disait Pascaline alors en vacance avec sa famille. Comme la plupart des apprentis-vacanciers, elle découvrait cette nouvelle manifestation sous un ciel mi-figue, mi-raisin. « La grisaille n'y a rien changé. Ce n'est certainement pas ce temps lunatique qui nous fera fuir ! », expliquait-elle, le front et les joues rougis par le soleil. Ses voisins de sable semblaient encore plus satisfaits. Ils étaient ravis de pouvoir profiter d'une voie sur berge habituellement envahie par les automobilistes. Cependant, « Un mois, c'est trop court. », confiait Franck, un nouveau venu sur la 6ème édition de la plage parisienne. Il regrettait d'ailleurs de n'avoir pu venir plus tôt à cause de la météo. Quant à Giulio, le glacier installé sur les berges de la Seine, il semblait résigné à terminer la saison sous de meilleurs auspices. Cet été lui avait permis d'équilibrer ses comptes, « Cela marche très bien quand il fait chaud mais on passe toute la journée à ne rien faire quand il fait mauvais. Cela va de 200 glaces à zéro dans la journée… », soulignait-il tout en lorgnant le ciel changeant. Heureusement le temps maussade n'a pas empêché les curieux de profiter des loisirs offerts par la plage éphémère. Un réel engouement sur les activités Les activités du parvis telles que le beach-volley, le rugby ou le badminton, ont attiré les vacanciers sur le terrain sablé installé près de la place de l'Hôtel de Ville. Tout comme l'aquagym, la pétanque ainsi que la danse où près de 1 500 personnes sont venues se dandiner cette année, avaient-on déclaré à la mairie. En effet, « Ces activités ont connu un réel engouement notamment grâce à la venue des joueurs du Stade Français. » Un peu plus de 21 000 personnes s'y étaient entraînées. Sans compter le nouveau site de la Villette dans le XIXème arrondissement qui, selon Anne Hidalgo, première adjointe PS du maire de Paris, a également bien marché. « Paris-Plages fait partie de l'identité de Paris. C'est aussi une belle manifestation populaire qui a permis de réunir plein de publics. Les Parisiens, les Franciliens et les touristes qui ne partaient pas. », continuait la socialiste, interrogée sur Europe 1. D'ailleurs elle avait tenu à souligner qu'« aucun fait de violence n'avaient été recensé. » En somme, une manifestation collective et gratuite, comblée par une touche « citoyenne » pour ainsi dire. Mais qui reste la plage la plus chère de France. Chaque année, l'opération supporte un coût avoisinant les 2,4 Millions d'euros. « 1 million à la charge de la Ville et 1,4 million à la charge des partenaires privés soit un coût de 50 centimes d'euro par Parisien. », relevait Anne Hidalgo. Une dépense « tout à fait raisonnable » selon ses termes. LM ûûéàéééééé&éèééé

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